Avranches, un trophée dans sa manche

Le lycée Émile Littré d’Avranches (photo) a remporté la phase finale du Challenge Jean-Leroy organisée les 29 et 30 mars dernier au CNF Clairefontaine.

Le Challenge Jean-Leroy a pris la direction de la Ligue de Normandie et du District de la Manche. La section sportive de second cycle du lycée Émile Littré d’Avranches a en effet pris possession du trophée en remportant la 21e phase finale disputée les mercredi 29 et jeudi 30 mars sur les installations du CNF Clairefontaine.

Les joueurs de Jean-Noël Le Buzullier réalisent ainsi un superbe doublé, quelques jours après avoir également enlevé le championnat de France UNSS, synonyme de qualification pour les prochains Mondiaux UNSS. Ils succèdent aux lycéens de Bréquigny-Rennes (Ligue de Bretagne), vainqueurs du Challenge en 2016.

Résultats

  • Épinal-Laval 0-1
  • Avranches-Auxerre 1-0
  • Laval-Avranches 0-1
  • Épinal-Auxerre 1-2
  • Épinal-Avranches 2-1
  • Laval-Auxerre 1-1 (4 tab 5)

Les Bleus remportent l’Ostravia Cup

Vainqueurs de la Pologne (5-3), samedi, et de la République tchèque, le pays hôte (2-2 et 4 tab 3), dimanche, les Bleus terminent premiers de leur groupe.

Engagés dans l’Ostrava Cup, tournoi international amical U19, les joueurs de Raphaël Reynaud ont réalisé une belle performance ce week-end, se classant en tête de leur groupe. Le capitaine de la sélection française Billal Ouarki a inscrit trois buts lors du tournoi, dont un doublé contre la Pologne, tout comme Ahmed Bovesse auteur d’un triplé lors du premier match. La dernière réalisation française dans cette compétition a été l’oeuvre d’Abdallah Bennekrouf. 

 

Le résultat est très satisfaisant pour le sélectionneur Raphaël Reynaud et son staff : « On est très content ! Cela a été plus dur contre les Tchèques, très athlétiques, avec des tactiques presque robotisées. Mais on a su encore hausser notre niveau. C’est le premier titre remporté par une de nos sélections de jeunes. Cela confirme les progrès réalisés par tout le futsal français. Il y a quatre ans, avec Patrick Pion, nous avions perdu 8-0 contre la Pologne, une référence chez les jeunes. Samedi, nous l’avons battue, preuve que l’on peut désormais se mesurer aux meilleures nations de la catégorie. Nous allons travailler en vue de nos prochains objectifs: les Interligues, en mai, pour préparer les Jeux Olympiques de la jeunesse en 2018 et l’UEFA Euro 2019. » 

15ème journée : le PSG remporte le derby

Vainqueur du derby francilien face à Juvisy (2-1), le Paris SG conserve sa deuxième place, quatre points derrière l’Olympique Lyonnais, à l’issue de la 15ème journée.  

Annoncée disputée, l’opposition entre le FCF Juvisy et le Paris SG s’est jouée en quatre petites minutes, samedi, sur la pelouse du stade Robert Bobin de Bondoufle.

Aux deux buts inscrits coup sur coup par Irène Paredes (63e) et Marie-Antoinette Katoto (64e) pour les Parisiennes, les Essoniennes ont ainsi rapidement répondu par une réalisation de leur capitaine Gaëtane Thiney (66e). Une réaction toutefois insuffisante pour priver le PSG du bénéfice d’un quatorzième succès (2-1) cette saison, qui permet à la formation de Patrice Lair de demeurer sur les talons de Lyon au terme de cette 15ème journée.

Les Olympiennes ont su, de leur côté, déjouer le piège d’un déplacement à Montpellier (troisième de cette D1 féminine), s’imposant avec autorité dans l’Hérault grâce à un doublé de Wendie Renard (13e, 66e) et à un but de l’Allemande Pauline Bremer (26e). Les Rhodaniennes gardent la tête du classement à la différence de buts.

A noter, aussi, le succès de Marseille (quatrième) chez la lanterne rouge messine (3-1) et celui de Soyaux (cinquième) face à Guingamp (1-0).

Places aux jeunes !

Seize stagiaires, âgés de 14 à 17 ans (photo), ont suivi la formation « Module U9 pour les 14-17 ans », le 20 et 21 avril dernier au siège du District d’Alsace de Football à Strasbourg-Hautepierre. Sous la responsabilité de Laure Clavé, CDFA du Bas-Rhin, les éducateurs en herbe ont pu se former à l’encadrement des équipes de pitchoune(tte)s, débutants et poussines.

Inscrits au « Module U9 pour les 14-17 ans », les seize jeunes stagiaires ont pu découvrir les premiers rudiments techniques et pédagogiques nécessaires à l’encadrement des équipes de pitchoune(tte)s, débutants et poussines jeudi et vendredi dernier. La partie théorique effectuée, une mise en situation pédagogique s’est déroulée sur les installations du F.C. Ostwald, avec les U7, U8 et U9 présents lors du stage de Pâques du club. Une première expérience pédagogique particulièrement enrichissante pour ces futurs éducateurs confrontés, le temps d’un exercice, aux réalités de l’encadrement d’un groupe de très jeunes footballeurs. 

Liste des participants :

Altun Dilan, Schneider Elsa (Asi Avenir Football) – Bossenmeyer Hugo (F.A. Illkirch Graffenstaden) – Brasseur Julien (A.S. Diebolsheim Friesenheim) – Brechenmacher Lucas,  Chassagnon Benjamin (F.C. Geispolsheim 01) – Gebes Ilhan (A.S. Erstein) – Kister Julien (A.S.C. Brotsch Haegen) – Lotz Mehdi (Stadium Racing Colmar F. A.) – Ritt Pascal (F.C. Stutzheim-Offenheim) – Roucek David, Simon Léo (A.S.L. Robertsau) – Spielmann Oscar, Stutzmann Corentin (A.S. Ingwiller) – Strasser Tom (F.C. Herrlisheim) – Yildiz Mehmet (F.C.Ecrivains Schiltigheim-Bisch). 

Félicitations à l’ensemble des stagiaires pour cette belle intiative !

Une 3e édition dans le rétro

L’internationale Gaëtane Thiney (photo) aux 136 sélections, pour 55 buts marqués, était ce mercredi à Gerstheim pour la 3e édition de la finale du Challenge, qu’elle marraine depuis 2015. Une finale placée sous le signe du cinquantenaire des débuts du football féminin alsacien à Gerstheim et avec l’enseigne Décathlon comme partenaire.

Comme en 2015 à Erstein, comme l’an passé à Bennwihr, Gaëtane Thiney a joué le jeu, répondant volontiers aux nombreuses sollicitations. Autographes, selfies, photos, interviews, l’internationale s’est montrée disponible tout en passant beaucoup de temps à observer les tests techniques puis les matchs qui opposaient les cinq sélections territoriales retenues au terme des finales départementales. « Je trouve que le niveau technique augmente d’année en année », s’est réjouie Gaëtane Thiney, « je viens toujours avec autant de plaisir ».La joueuse de Juvisy a aussi évoqué le prochain Euro aux Pays-Bas où elle espère un bel engouement autour d’une équipe de France toujours à la recherche d’un premier titre majeur qui semble, une fois encore, à la portée de l’équipe coachée par l’ancien Strasbourgeois Olivier Echouafni.

Mais cette édition 2017 aura surtout été marquée par la présence  de véritables pionnières du football féminin alsacien. C’est d’ailleurs à Gerstheim que la toute première féminine a vu le jour dans la région. C’était en août 1967, à l’occasion du 40 e anniversaire du club. Monique, Lucie, Eliane et quelques autres étaient présentes ce mercredi avec leurs entraîneurs de l’époque, avec Laurence Muller-Bronn, Maire de Gerstheim et conseillère départementale. « J’ai beaucoup de respect pour ces femmes qui ont débute l’aventure dans des conditions qui n’étaient pas simples et qui nous ont permis de disposer aujourd’hui de telles conditions », a indiqué Gaëtane Thiney, s’adressant au passage aux jeunes poussines qui assureront la relève. A l’année prochaine.

Le football à l’ère du numérique

Après le déploiement de la feuille de match informatisée, le football poursuit sa transition vers le digital avec la mise en place à partir de juin de la dématérialisation des licences. Une nouveauté qui en accompagnera une autre, optionnelle celle-ci,  la dématérialisation de la demande de licence.

Devenue une composante essentielle de notre quotidien, le digital se développe en permanence. Une ère du tout numérique à laquelle le football s’adapte progressivement. Nouvelle étape dans le processus de modernisation de ses outils, la dématérialisation de la demande de licence sera désormais possible à partir du 13 juin, date d’ouverture de la période de saisie des licences pour la nouvelle saison. « Les bordereaux de licences seront encore distribués courant mai lors des réunions de territoire, rassure Yannick Kopf, salarié du service informatique de la LGEF. Nous sommes dans une saison de transition, les clubs pourront cette année faire leurs demandes soit par la voie papier soit par la voie dématérialisée. » Plus simple et surtout moins fastidieuse, cette dématérialisation sera effective, dans un premier temps, pour les renouvellements et les nouvelles licences, les changements de clubs restant sous le coup d’une procédure papier. Autre précision, les demandes de licence informatisées ne concerneront cette année que les joueurs et dirigeants, les demandes de licences arbitres, techniques se faisant encore via le papier.

Comment ça marche ?
Réalisable uniquement via Footclubs, la demande de licence version numérique allègera le travail des correspondants des clubs. « Pour les renouvellements, le correspondant Footclubs enverra directement à ses licenciés par mail un lien. Concernant les nouvelles licences, le processus sera le même excepté que le correspondant du club devra au préalable pré-saisir certaines informations pour créer le compte du futur licencié. » Le lien envoyé, le licencié sera chargé de fournir informatiquement tous les éléments nécessaires à l’obtention de sa licence, parmi lesquels le certificat médical désormais valable trois ans (voir encadré). Auparavant chargé de collecter et scanner toutes les pièces, le club n’exercera plus qu’un travail de contrôle avant de soumettre la demande de licence auprès de la Ligue pour validation. « Une fois que la licence sera validée par la Ligue, le licencié recevra par mail une attestation de licence, » précise Yannick Kopf. Dernier avantage pour le club, ce dernier aura la possibilité, via la demande dématérialisée, de collecter auprès de chaque licencié des informations personnelles pouvant être très intéressante pour la gestion de ses effectifs.

Licence dématérialisée
Engagée dans une transition numérique, la FFF a également entériné lors de son AG du 17 mars dernier, la dématérialisation de la licence. Exit le papier, à partir de la saison prochaine, plus aucune licence ne sera imprimée, leur consultation se faisant uniquement via la feuille de match informatisée ou par Footclubs Compagnons. « En cas de problème informatique, il sera toujours envisageable pour le club d’avoir recours à l’impression d’un listing des joueurs avec leur numéro de licence pour une saisie manuelle sur une feuille de match papier, » termine Yannick Kopf.  La révolution numérique est en marche…

Certificat médical valable trois ans
Nécessaire à l’obtention de la licence, le certificat médical n’est désormais exigé qu’une fois tous les trois ans au lieu de devoir être renouvelé chaque saison. Durant cette période, le joueur renouvelant sa licence devra néanmoins remplir un questionnaire de santé attestant que toutes ses réponses sont négatives. En cas de réponse(s) positive(s), un nouveau certificat médical sera obligatoire.

Une belle réussite !

Organisée pour la première fois de son histoire en Alsace, la coupe de France cécifoot des aveugles de France s’est déroulée hier et aujourd’hui sur les installations du SC Schiltigheim (photo). Gagnée par les Girondins de Bordeaux (B1) et l’AC Boulogne-Billancourt (B2/B3), cette 17e édition alsacienne a remporté un franc succès. Retour.

Des sourires, des accolades, des éclats de rire, des larmes, du partage, la cérémonie de clôture de la 17e édition de la coupe de France cécifoot des aveugles de France, première du nom organisée en Alsace, aura été ce midi à l’image de ces deux jours de compétition, riche en émotions. Deux jours pleins sur les installations du Sporting Club de Schiltigheim où les dix équipes B1 (non-voyants) et les six équipes B2/B3 (malvoyants) ont offert au public présent au stade de l’Aar un concentré d’un football pas tout à fait comme les autres, un football pour déficients visuels.

Favoris annoncés dans leur catégorie, les Girondins de Bordeaux (B1) et les Franciliens de l’AC Boulogne-Billancourt ont tenu leur rang, s’adjugeant la couronne nationale respectivement en finale face aux Belges d’Anderlecht (2-1) et aux Rhodaniens de Villeurbanne (7-0). « C’est une très bonne chose de voir le cécifoot se développer en Alsace. L’organisation était parfaite et à titre personnel c’était un réel plaisir de pouvoir jouer en ici, » lançait après la victoire de sa formation de l’ACBB Jean Gury, kinésithérapeute domicilié à Altkirch et joueur chez les valides au sein de l’AS Mertzen (PH).

Investi depuis une dizaine d’années dans la promotion et la valorisation de la pratique, Frédéric Villeroux, le capitaine des Girondins de Bordeaux et véritable porte-drapeaux du cécifoot en France allait dans le même sens. « Le cécifoot est une famille, c’est toujours un plaisir de se retrouver. Je félicite les organisateurs pour ces deux jours de compétition qui ont permis de faire connaître la discipline au grand public, » notait ce midi le médaillé d’argent des jeux paralympiques de Londres en 2012.

Deux ans après l’organisation d’une rencontre internationale entre la France et l’Allemagne dans ce même stade de l’Aar et la constitution d’une section cécifoot au Sporting Club de Schiltigheim dans la foulée, la coupe de France disputée en ce week-end Pascal marque un nouveau temps fort dans le déploiement de cette pratique en Alsace. Une pratique où le jeu prend le pas sur l’enjeu, le partage et convivialité étant au centre de toutes les priorités…

L’engagement par les actes

Avec l’expérience des anciens et le dynamisme des jeunes, le bénévolat ne cesse de grandir. Essentiel à la vitalité, la structuration et la pérennisation des clubs, il est la pierre angulaire du football amateur. Le point avec Jean-Marie Schmitt, nouvel administrateur en charge du bénévolat au sein du District d’Alsace de Football.

Elu au comité directeur du nouveau District d’Alsace en décembre dernier en qualité d’administrateur en charge du bénévolat, Jean-Marie Schmitt s’est fixé un double objectif, aider les clubs à fidéliser leurs bénévoles et réussir à en convaincre de nouveaux de les rejoindre. Souvent réalisé en interne ou par le bouche à oreille, l’engagement de nouveaux volontaires est soumis à une bonne connaissance de la structure associative. « Il est primordial pour l’individu de connaître le projet du club, qu’il y ait des objectifs pour avoir envie d’adhérer à la communauté et apporter ses compétences. Nouveau membre de l’association, le bénévole doit se sentir reconnu, valorisé, avec des missions définies. Dans cette logique, peu importe si le temps manque pour conclure les objectifs, puisque la souplesse reste le maître mot du bénévolat. « Le bénévolat est gratuit, mais c’est une richesse pour l’homme. Aussi, chaque bénévole a son importance quel que soit sa fonction, si petite soit-elle, c’est un maillon de la chaine, » rappelle l’administrateur du District d’Alsace.

La valorisation du bénévolat
Consciente de l’importance des bénévoles dans la gestion quotidienne du football français, la Fédération Française de Football, par l’intermédiaire de sa Ligue de Football Amateur (LFA), valorise depuis plusieurs années ces travailleurs de l’ombre avec deux opérations annuelles. La première, créée en 1997, permet de remercier, d’encourager et de valoriser les bénévoles des clubs de football français en les invitant à la Journée Nationale des Bénévoles articulée autour de la finale de la coupe de France. Depuis le 1er janvier 2014, une autre action, baptisée « Bénévole du mois », est chapotée par la LFA. Montée il y a trois saisons dans un contexte de crise du bénévolat, elle met en lumière de centaines de bénévoles dans le but de créer un projet fédérateur. Localement, le District d’Alsace de Football, par l’intermédiaire du Challenge du Bénévolat – Blanc du Nil, s’associe aussi à cette démarche de valorisation. Décerné mensuellement, il récompense un club, et un de ses fidèles adhérents, en dotation diverses. « Les critères d’attribution du challenge sont essentiellement orientés autour de l’investissement des bénévoles et des valeurs éducatives qu’ils s’attachent à diffuser comme la participation au projet éducatif fédéral, la création d’école de football labellisées, le fair-play, » explique Jean-Marie Schmitt.

Réussir à d’adapter  
Investissement totalement désintéressé, le bénévolat se porte globalement bien en Alsace même si un problème générationnel se pose ici ou là, les adaptations aux évolutions sociétales impliquant des ajustements. « La nouvelle génération arrive souvent avec une autre conception des choses et utilise d’autres techniques, c’est normal et ce n’est pas plus mal, les anciennes doivent s’adapter, » raconte l’élu haut-rhinois. Conscient des enjeux du bénévolat de demain, Jean-Marie Schmitt s’attache à guider les différents animateurs des territoires dans le recrutement de bénévoles aux profils en adéquation avec les missions à remplir, afin de réussir à allier la sagesse des anciens et l’enthousiasme des jeunes dans un esprit constructif.  « Le bénévolat a encore de belles années devant lui, notamment avec la transition vers l’ère du numérique. Les anciens vont se former, et les jeunes vont prendre la relève, je suis optimiste pour la suite. Il sera toujours important de travailler en transparence pour développer au mieux l’entraide entre tous. »

Article publié le 12 avril 2017 à 14:38

Par Florent Bibiloni 

Coupe de France à Schiltigheim

Organisée par le Sporting Schiltigheim, la coupe de France Cécifoot 2017 des Aveugles de France se déroulera le 15 et 16 avril prochain au Stade de l’Aar. A cette occasion avait lieu cet après-midi à Strasbourg le tirage au sort effectué en présence de Jérémy Grimm (photo). Retour.

Depuis la venue de l’équipe de France en avril 2015 à Schiltigheim pour rencontrer l’Allemagne, le cécifoot prend peu à peu ses marques en Alsace. Née autour de cet événement international, la section cécifoot du Sporting Schiltigheim dirigée par Remi Garranger et Julien Chaussec a officiellement vu le jour en octobre 2015. Un an et demi plus tard, les deux entraîneurs schilikois organiseront le 15 et 16 avril prochain la coupe de France Cécifoot 2017 au stade de l’Aar, compétition à laquelle participeront leurs deux équipes, composée pour l’une de joueur non-voyants (B1), pour l’autre de footballeurs malvoyants (B2/B3). « Nous souhaitions sensibiliser les gens au cécifoot, que la pratique se développe en Alsace et faire connaître ce sport au plus grand nombre, » confiait cet après-midi Rémi Garranger. Point de départ de leur désir d’accueillir la compétition nationale, le pari est, à voir le monde présent cet après-midi dans la structure privée de foot indoor où avait lieu le tirage au sort, en passe d’être relevé. Précédé par une démonstration et une initiation au cécifoot à laquelle s’est prêté avec brio Jérémy Grimm, le tirage au sort de la coupe de France a réservé aux Schilikois du lourd. Dans la catégorie B2/B3, les Alsaciens se retrouvent dans le groupe du Standard de Liège (les équipes belges participent aux compétitions françaises) et du vainqueur de la précédente édition, l’AC Boulogne-Billancourt. « C’est la première fois que nous participons à la coupe de France en B2/B3, nous découvrons la compétition, l’objectif sera d’emmagasiner de l’expérience et de se faire plaisir, » expliquait cet après-midi Simon Pfister, le coach des malvoyants schilikois. Pour leurs homologues de la catégorie B1, le tirage a été à peine plus clément. Opposés aux Franciliens de l’AS Saint-Mandé et de l’AVH Paris, les coéquipiers d’Arona Sow s’attendent à souffrir mais restent optimistes. « Nous aurions aimé un tirage plus facile, mais nous avons réussi à tenir en échec ces deux équipes en championnat, on ne partira pas avec la faveur des pronostics mais la qualification reste jouable, » note Cheikh Diouf, joueur de la formation schilikoise. En l’absence du Sporting Paris, tenant du titre, la compétition B1 est ouverte de l’avis de Julien Zelela, le directeur national du cécifoot à la Fédération française handisport. « Les Girondins de Bordeaux, le Toulouse FC et l’AS Saint-Mandé sont sur le papier favoris mais tous auront leur chance, » confie Julien Zelela, au passage ravi de constater l’essor de la discipline en Alsace. « Le Sporting a débuté l’aventure cécifoot l’année passée, ils se sont pleinement mobilisés pour l’organisation de cette compétition et sont dans une bonne dynamique, c’est une bonne chose pour le développement de la discipline dans la région. » Une discipline à venir découvrir le 15 et 16 avril prochain au stade de l’Aar de Schiltigheim.

Catégorie B1 :
Groupe 1 : Girondins de Bordeaux – Cécifoot Saint-Priest – Toulouse FC – Nantes Don Bosco
Groupe 2 : Association Cécifoot Réunion – Anderlecht – AS Cécifoot Violaines
Groupe 3 : SC Schiltigheim – AS Cécifoot Saint-Mandé – AVH Paris 

Matchs de poule et demi-finales le samedi 15 avril
Les deux premiers du groupe 1 seront qualifiés pour les demi-finales en compagnie des premiers du groupe 2 et 3.
Finale B1 le dimanche 16 avril à 11h

Catégorie B2/B3 :
Groupe 1 : Nantes Don Bosco – AS Villeurbanne Cécifoot – AVH Paris
Groupe 2 : RC Standard de Liège – SC Schiltigheim – AC Boulogne-Billancourt

Matchs de poule et demi-finales le samedi 15 avril
Les deux premiers de chaque groupe seront qualifiés pour la finale
Finale B2/B3 le dimanche 16 avril à 10h

L’US Goxwiller récidive

Mise en place d’octobre à février auprès d’une soixantaine de clubs participants, la deuxième édition du « défi piles » réalisée en partenariat avec l’entreprise Schroll et l’éco-organisme Screlec a été remportée, comme la saison passée, par l’US Goxwiller. Avec plus de 1.7 tonne de piles récoltées, l’USG devance l’AS Diebolsheim/Friesenheim (1.2 tonne) et la FAIG (963 kilos). Découvrir les résultats.

Ça va finir par en devenir une habitude ! Lauréat de la première édition du « défi Schroll », l’US Goxwiller s’est à nouveau emparée cette saison de l’opération rebaptisée pour l’occasion « défi piles », en augmentant au passage le poids de sa récolte (1.74 cette saison contre 1.43 tonne en 2015/2016,). Derrière la fusée de l’USG, de nombreux clubs ont joué le jeu (voir le classement ci-après) permettant à la cuvée 2016/2017 de l’opération de comptabiliser au total plus de 15 tonnes de piles et petites batteries usagées qui pourront être recyclées.

Une belle réussite qui, après les 17 tonnes déjà récoltées la saison précédente, vient appuyer le sens de la démarche Eco-Foot. Vainqueur de cette deuxième édition, l’US Goxwiller repartira donc avec une tresse de maillots et un atelier participatif pour ses licenciés proposé par l’entreprise Dosch, atelier remporté également par l’AS Diebolsheim et la FAIG au titre de leur deuxième et troisième place respective. Alors que l’ensemble des clubs se verront remettre une toile personnalisée pour leur participation à cette édition, un prix coup de cœur récompensera prochainement le club à l’initiative de l’action la plus originale. 

REALISER UNE ACTION ECO-FOOT

Désireux d’accompagner les clubs à développer leur projet éducatif et citoyen, le District d’Alsace de Football facilite leur mise en relation avec les associations naturalistes du territoire dans le but de réaliser des actions de sensibilisation de leurs jeunes licenciés à la protection l’environnement. Une prise en charge à hauteur de 50% des frais d’intervention est assurée par le District. Pour tout renseignement complémentaire, merci de contacter la LAFA au 03.88.27.98.58 ou par mail à ecofoot@lafafoot.fr.

Les résultats

1. US Goxwiller : 1739 kg
2. AS Diebolsheim/Friesenheim : 1215 kg
3. FAIG : 963 kg

4. FC Lauw : 860 kg 
5. AS Hoerdt : 850 kg
6. FC Rosheim : 201 kg
7. ETS Wolfisheim : 745 kg
8. AS Schlierbach : 740 kg
9. CS Wolxheim :  665 kg 
10. AS Hochstatt : 540 kg
11. FC Avolsheim : 460 kg
12. ASCC Marienthal : 457 kg
13. AS Holtzheim : 375 kg 
14. FC Hégenheim : 340 kg
15. FC Rouffach : 340 kg 
16. FCSR Haguenau : 333 kg
17. AS Kilstett ; 324 kg 
18. AS Altkirch : 300 kg 
19. FC Uffheim : 280 kg 
20. ASL Robertsau : 269 kg 
21. FC Munchhouse : 260 kg 
22. FC Ostwald : 259 kg 
23. AS Dingsheim/Griesheim : 235 kg
24. FC Lampertheim : 235 kg
25. SC Ebersheim : 166 kg
26. AS Bruche Hasel : 166 kg
27. AS Durlinsdorf : 140 kg
28. US Artzenheim : 120 kg
29. ASC Biesheim : 112 kg
30. RC Strasbourg Alsace : 111 kg 
31. FC Geispolsheim : 107 kg
32. US Hésingue : 100 kg 
33. AS Mundolsheim : 69 kg 
34. FC Durrenbach : 62 kg
35. AS Strasbourg : 59 kg
36. FC Boofzheim : 56 kg
37. FC Vendenheim : 56 kg 
38. US Bouxwiller : 52 kg 
39. AS Ernolsheim/Bruche : 51 kg
40. AGIIR Florival : 40 kg 
41. FC Soultz 1919 : 40 kg
42. FC Niederhausbergen : 32 kg
43. SC Schiltigheim : 32 kg 
44. ASP Vauban : 27 kg
45. FC Rossfeld: 26 kg 
46. FC Oberhausbergen : 22 kg
47. AS Neudorf : 21 kg
48. FC Krautergersheim : 11 kg
49. FC Phalsbourg : /
50. FC Brunstatt : /
51 : US Sarre-Union : / 
52. US Mulhouse Azzuri : / 
53. FC Kembs Réunis : / 
54 : AS Huningue : / 
55. KOSER : / 
56 : AS Erstein : / 
57 : AS Bischoffsheim : /  

Classement établi sous réserve des procédures en cours. 

 

1 157 158 159 160 161