Une première place en jeu

Ce dimanche 24 novembre, la SS Beinheim, leader du groupe B de District 3, se déplace chez son dauphin du FC Niederlauterbach/Neewiller (ici en rouge face à l’AS Forstfeld – photo Antoine Faerber), qui dispose d’un match en retard par rapport à son adversaire du week-end. Un petit point seulement sépare les deux formations du nord de l’Alsace, et le vainqueur de ce match pourrait réaliser une excellente opération à trois semaines de la trêve hivernale. Prise de température avec les deux coachs.

L’entente entre le FC Niederlauterbach et le club de Néewiller, née cette saison après la fusion des deux clubs, réalise un très bon début de championnat et pointe à la deuxième place du groupe B de District 3. En championnat, les hommes de Dominique Schmitt, « une équipe jeune, une équipe de potes », restent même sur une victoire probante 3 buts à 1 face à la réserve du FC Seltz. « Au début de saison, les résultats n’étaient pas trop bons, mais on a su redresser la barre et gagner quelques matchs ». Le coach Niederlauterbachois prend ce match comme les autres et refuse de laisser la pression envahir ses rangs. « On prend matchs après matchs. Ça serait très bien de prendre des points dimanche mais je ne met pas de pression particulière à mes joueurs ». Il sait que si ses protégés restent concentrés du début à la fin, en jouant ce match comme les précédents, ils réaliseront un grand match. D’autant plus qu’ils seront poussés par « un public qui répond nombreux à chaque match. Le club de foot est très important dans le village ». Et quand on lui parle de l’adversaire, Dominique Schmitt sait à quoi s’attendre. « Je connais quelques joueurs, c’est une équipe qui joue bien au ballon, ça va être un match compliqué ».

La Société Sportive de Beinheim est quant à elle invaincue à domicile avec un total de 17 buts marqués en 4 matchs sur ses terres, mais à un peu plus de mal à l’extérieur, avec un bilan de 2 victoires pour 2 défaites. Un match qui sera évidemment compliqué pour Beinheim, mais pour lequel l’entraineur Thierry Vitter ne se met pas de pression particulière. « C’est un match important, mais les 2 matchs qui suivront sont tout aussi importants. Le championnat est très long et très serré ».  Le coach Beinheimois sait également ce qui l’attend dimanche au Stade du Docteur Pflieger. « Niederlauterbach est clairement favori de notre championnat. J’ai eu l’occasion d’aller les voir jouer contre Oberlauterbach et j’ai été agréablement surpris. C’est une équipe joueuse et complète ». Nul doute qu’il saura trouver les mots pour motiver ses joueurs, et les garder concentrés. « Les joueurs attendent ce match, mais j’ai insisté auprès d’eux, il faut pas le jouer avant, il faudra le jouer dimanche ». 

C’est donc un choc de haut de tableau qui nous promet du beau jeu et de l’ambiance qui se déroulera à Niederlauterbach pour ce Match Of The Week.

Article publié le vendredi 22 novembre 2019 à 22:13

Par Antoine BERTHOUX

PFFD « Les clés de la gestion financière » le 7 décembre à Illzach !

Outil indispensable au développement et à la structuration des clubs, le Parcours Fédéral de Formation des Dirigeants (PFFD) déploiera au cours de la saison les différents modules référencés parmi les cinq thématiques de l’offre de formations du PFFD. Inscrivez-vous au  module « S’approprier les clés de la gestion financière », qui vous est proposé le samedi 07 décembre à Illzach. A vos inscriptions !

A destination principalement des trésoriers, mais aussi de tous les dirigeants amenés à s’occuper d’éléments budgétaires au sein du club, ce premier module au sein de la thématique financière du PFFD a vocation a vous donner toutes les clés de la gestion de l’association.

La formation aborde un certain nombre  d’informations administratives, comme la maîtrise des principes de base d’une gestion financière associative. Aussi, l’objectif poursuivi est de vous permettre d’évoluer en toute sérénité dans votre fonction de dirigeant, en vous apportant  le nécessaire dans la compréhension des enjeux de la comptabilité, la prise en main et l’utilisation des différents documents comptables.

Pour s’inscrire, il suffit de :
1/ Se préinscrire sur la plateforme actifoot.fr (s’enregistrer ou créer son compte « Actifoot » gratuitement pour accéder à l’offre de formations)
2/ Télécharger le formulaire d’inscription PFFD
3/ Remplir le document et le transmettre par mail à : rchalenton@fff.fr

Outil indispensable au développement et à la structuration des clubs, le Parcours Fédéral de Formation des Dirigeants déploiera au cours de la saison sur le territoire du District d’Alsace les modules de formation référencés parmi les cinq thématiques de l’offre de formations du PFFD.

Consultez ici le PFFD et retrouvez l’ensemble des informations et modules proposés sur le territoire du District d’Alsace.

Article publié le mardi 19 novembre 2019 à 15:34

Détection U14F : tour Alsace le 20 novembre à Krautergersheim

A destination des U14F (filles nées en 2006), le tour Alsace de détection U14F est programmé le mercredi 20 novembre 2019 (de 14h à 17h) sur les installations du FC Krautergersheim (photo Philippe Bergdolt). Découvrez la liste des joueuses convoquées… 

Information complémentaire 

En cas d’absence, merci de prévenir dans les plus brefs délais Delphine Soret à dsoret@lgef.fff.fr et Sandrine Ringler à sringler@lgef.fff.fr

Article publié le dimanche 17 novembre 2019 à 8:53

XI de légende: votez pour l’entraineur du centenaire!

Dans le cadre de la célébration du centenaire de l’organisation du football en Alsace, le District d’Alsace de Football vous propose, de juin à novembre et à raison d’un vote tous les quinze jours, d’établir votre XI de légende. Pour terminer cette équipe, vous avez jusqu’au 22 novembre pour choisir qui mérite, selon vous, d’occuper le poste d’entraineur. Arsène Wenger, Paul Frantz, Gilbert Gress et François Keller. Présentation.

Arsène Wenger
Né le 22 octobre 1949 à Strasbourg
Le natif de Strasbourg est l’entraîneur alsacien au palmarès le plus impressionnant. Arsène Wenger amorce sa carrière d’entraîneur au centre de formation du Racing Club de Strasbourg avant de devenir l’adjoint de Jean-Marc Guillou à l’AS Cannes en 1983. Un bref passage qui va lui ouvrir les portes de l’équipe première de l’AS Nancy-Lorraine, qu’il dirige de 1984 à 1987. Lors de la saison 1987/1988 il s’engage avec l’AS Monaco où il sera champion de France en 1988, et où il gagnera une coupe de France en 1991. Il passera par la suite deux années au Japon, dans le club du Nagoya Campus où il remporta la coupe de l’Empereur et la supercoupe du Japon. l’entraîneur alsacien revient en Europe en signant au club londonien d’Arsenal en 1996. « Arsène Who ? », comme il est surnommé à son arrivée, ne va pas tar- der à se faire un nom en Premier League, propulsant les Gunners au sommet du football anglais en 1998, 2002 et 2004. Manager général d’Arsenal de 1996 à 2018, Arsène Wenger détient le record de longévité d’un entraîneur sur le banc d’un club de Premier League.

Paul Frantz
Né le 10 mars 1927 à Wittisheim
Véritable précurseur Paul Frantz est le grand entraîneur alsacien à l’origine des grands préceptes du football moderne. Réalisant sa carrière de footballeur au sein du monde amateur, Paul Frantz est nommé́ en 1964 entraîneur du Racing Club de Strasbourg. Dès sa première saison à la tête du Racing, l’équipe de Paul Frantz finit la saison à la cinquième place du championnat. Un bel exercice inscrit dans la mémoire collective grâce au formidable parcours réalisé par les Strasbourgeois en coupe des villes de foires, ancêtre de la coupe UEFA. Le second coup d’éclat de Paul Frantz à la tête du RCS n’est autre que le deuxième sacre des Strasbourgeois en coupe de France, lors de l’édition 1965/1966. Après avoir passé plus de six ans à la tête du Racing – ce qui en fait l’entraîneur le plus longtemps en fonction -, Paul Frantz prend sa « retraite sportive », même s’il continue à rester dans le football au sein de la LAFA. Récompensé du titre de chevalier de l’Ordre national du Mérite en 2004, il décède le 30 septembre 2016 à l’âge de 89 ans.

Gilbert Gress
Né le 17 décembre 1941 à Strasbourg
Aucun passionné de football alsacien ne peut oublier son nom : Gilbert Gress, l’entraîneur emblématique qui emmena la Racing au titre de champion de France lors de la saison 1978/1979. Dès 1977, sa carrière de joueur à peine terminée, Gilbert Gress se reconvertit et prend les fonctions d’entraîneur au Racing Club de Strasbourg. Il y impose une méthode basée sur la rigueur, axant la réussite de son groupe sur la condition physique, une ex- cellente hygiène de vie, une grande cohésion d’équipe, et la responsabilisation de chaque joueur. La méthode Gress est révolutionnaire et elle fonctionne. Elle permet le retour du club strasbourgeois parmi l’élite, puis une première saison en D1 achevée à la troisième place. La saison 1978/1979 est celle de la consécration. Après 38 journées idylliques sur les terrains, le Racing Club de Strasbourg est sacré champion de France après une dernière victoire 3-0, décrochée au Stade Gerland face à l’Olympique Lyonnais. La liesse s’empare de l’Alsace, Gilbert Gress est au sommet de sa gloire.

François Keller
Né le 27 octobre 1973 à Colmar
Il est entraîneur de l’équipe réserve du RC Strasbourg à compter de 2004.
Il entraîne l’équipe première du Racing Club de Strasbourg à partir de juillet 2011. Sa première saison à la tête de l’équipe se solde par une montée en championnat de CFA. En juin 2012, il passe avec succès les examens d’entrée pour la préparation en deux années du diplôme d’entraîneur professionnel de football (DEPF), qui est nécessaire pour pourvoir entraîner dans les championnats professionnels de Ligue 1 et Ligue 2. Sa deuxième saison à la tête du club strasbourgeois se solde par une montée en National le 2 juin 2013. Le 29 mars 2014, à la suite des mauvais résultats de l’équipe première de Strasbourg en National, François Keller décide de démissionner de son poste d’entraîneur. Il réintègre le staff du Racing et dirige le centre de formation. Depuis la saison 2016-2017, il entraine l’équipe réserve du Racing qui évolue en N3.

Pour rappel, l’équipe de légende alsacienne déjà constituée par vos votes est la suivante : Gardien : François Remetter
Arrière droit : Jean Wendling
Libéro : Raymond Kaelbel
Stoppeur : Leonard Specht
Arrière gauche : René Hauss
Milieu défensif : René Deutschmann
Milieu relayeur : Lucien Muller
Milieu offensif : Bernard Genghini
Meneur de jeu : Oscar Heisserer
Attaquant n°1: Gérard Hausser
Attaquant n°2: Albert Gemmrich

Pour élire l’entraineur du centenaire :
Rendez-vous sur la page d’accueil du site internet du District d’Alsace.

 

2009-2019 : le retour en grâce du Racing Club de Strasbourg !

Célébré en 2019, le centenaire de l’organisation du foot en Alsace est décrypté, décennie par décennie. Le dixième et dernier volet de cette série historique vous plonge dans la période 2009-2019, époque marquée par le retour en grâce d’un Racing Club de Strasbourg propulsé dans le monde amateur après sa liquidation judiciaire en 2011, les exploits de l’US Oberlauterbach-Eberbach en coupe d’Alsace en passant par ceux de Sarre-Union, Biesheim ou encore l’Olympique Strasbourg en coupe de France. Immersion…

Par le passé, le Racing Club de Strasbourg avait déjà connu des crises, mais des crises comme celle qui allait s’amorcer sur les bords du Krimmeri au début des années 2010, jamais. Relégué en National lors de la saison 2009/2010 après une ultime défaite à Châteauroux, le Racing ne va pas s’en relever. Successeur de Pascal Janin à l’intersaison 2010, Laurent Fournier va manquer d’un cheveu le retour en L2 lors de l’exercice suivant, échouant, malgré un dernier succès acquis à domicile contre Bayonne, à une unité du troisième et dernier promu, l’EA Guingamp.

Miné par des problèmes extrasportifs, le RCS va définitivement toucher le fond quelques semaines plus tard, en plein cœur de l’été. Le 22 août 2011, la sentence tombe, la liquidation judiciaire est prononcée. Club pro depuis 1933, le Racing quitte le monde professionnel par la plus petite des portes, contraint de repartir en CFA2, le cinquième échelon du foot français lors de l’exercice 2011/2012.

Choc des extrêmes
S’il a abandonné son statut de club phare de la région aux SR Colmar qui évoluent désormais deux échelons plus haut, le Racing de François Keller reste l’attraction numéro 1 en Alsace, ses pérégrinations locales fascinant les passionnés de ballon rond, curieux de voir évoluer ce mastodonte du football français face à de modestes amateurs. Promu la saison précédente en CFA2, le FC Steinseltz de Lucien Stohr, qui croisera en championnat le Racing pour une double confrontation historique, est l’exemple le plus criant de ce choc des mondes que personne n’aurait pu imaginer quelques années plus tôt.

Repartie avec des jeunes du cru, à l’instar d’Alexandre Gisselbrecht, Joris Ursch ou encore Steven Keller, la formation strasbourgeoise va très rapidement se retrouver un public, séduit par ces visages juvéniles auxquels il s’associe. Des « De l’UEFA à la CFA, les Strasbourgeois sont toujours là », descendent des travées de la Meinau lors du premier match à domicile de ce Racing amateur, joué face à l’ASIM devant 9 813 spectateurs le 3 septembre 2011.

Des affluences records
A défaut de faire parler de lui par ses prouesses sportives dans un monde professionnel qui paraît bien lointain, le Racing fait toujours couler beaucoup d’encre grâce à… ses supporters. 10 880 spectateurs le 5 novembre en CFA 2 pour le derby face à Schiltigheim, 20 044 le 6 avril 2013 en CFA face à Mulhouse et 27 820 le 22 mai 2015 en National devant Colomiers, les records d’affluence pleuvent au rythme du renouveau d’un club qui se refait, au gré des saisons, un nom dans le foot français.

S’il a retrouvé le giron professionnel en 2017, soit six saisons seulement après sa liquidation judiciaire, tout n’a pas été si simple pour un club alsacien qui aura évité de justesse un nouveau dépôt de bilan en 2012, sauvé in-extremis par Marc Keller et quelques investisseurs amoureux du club avant d’être repêché administrativement deux ans plus tard suite à la disparition de Luzenac, interdit d’accéder en L2 par la LFP.

Sous une bonne étoile, le club strasbourgeois, poussé par toute l’Alsace, se refait admirablement la cerise au cours d’une décennie qu’il aura débuté en CFA2, poursuivit en CFA (ici lors de la montée en National en 2013 – photo Philippe Bergdolt), puis en National et L2 pour la terminer en L1 avec en prime la coupe d’Europe, qualifié pour les tours préliminaires de la Ligue Europa après sa victoire en finale de la coupe de la Ligue 18/19 face à l’EA Guingamp en mars dernier.

Marquée à jamais par l’incroyable résurrection du Racing, la décennie 2009/2019 ne doit pas occulter le passage remarqué des SR Colmar en National. Au sein de l’antichambre du foot professionnel, les Sports Réunis de Colmar y auront évolué pendant six saisons entre 2010 et 2016, les hommes de Damien Ott accrochant même une très belle 4e place lors de l’exercice 2013/2014 (photo Denis Beylet).

Comme pour le Racing cinq ans plus tôt, l’idylle des SRC en National s’est brusquement arrêtée avec un dépôt de bilan au début de l’été 2016. Reparti sur des bases saines en Excellence, l’équipe fanion colmarienne remonte doucement la pente, évoluant lors de cette saison anniversaire en R1 après avoir notamment remporté la coupe d’Alsace lors de l’exercice 2017/2018 face à l’US Sarre-Union.

Théâtre des plus belles joutes régionales, la coupe d’Alsace est passée de main en main au cours de cette dernière décennie. Le RC Strasbourg 2 (2010), l’ASIM (2011), le FR Haguenau (2014 et 2016), Schiltigheim (2012), Mulhouse (2015) ou encore Erstein (2016) ont tour à tour inscrit leur nom au palmarès de l’épreuve régionale mais si une finale devait ressortir sur ces dix dernières années, il s’agirait de l’opposition entre l’US Oberlauterbach-Eberbach et les réservistes colmariens, alors pensionnaires de CFA2.

La coupe est pleine

Jouée à Weyersheim devant près de 2000 spectateurs, la 67e finale de la coupe d’Alsace a tourné en faveur du « petit » au terme d’une partie totalement débridée remportée 4 buts à 3 par l’USOE. Après deux finales perdues en 2010 et 2011, « les Orange », champion d’Excellence la même année, ont réalisé ce 23 juin 2013 l’un des plus beaux exploits de l’histoire de cette compétition.

Légions lors de la décennie du nouveau millénaire, les exploits en coupe de France ont à nouveau rythmé ces dernières années. A commencer par le plus récent, réalisé la saison dernière par l’Olympique Strasbourg, équipe de R2, tombée au stade de 32es de finale face à l’AS Saint-Etienne en janvier dernier au stade de la Meinau.

Avant eux, il y avait eu Biesheim, présente en 16es de finale de l’édition 2017/2018 et éliminée au bout du suspens par le GF 38 lors de l’ultime séance des tirs au but mais aussi et surtout l’US SarreUnion lors de l’épreuve 2015-2016. Qualifiés pour les 8es finale après avoir notamment écarté de leur route Niort (L2) en 16es (1-0), les joueurs d’Alsace Bossue sont sortis par la grande porte, battus par le FC Lorient, pensionnaire de L1. Représentés par ses ambassadeurs en coupe de France, le football alsacien a également récemment brillé sur la scène nationale grâce au futsal et à l’incroyable épopée du Sporting Strasbourg, finaliste de la coupe nationale 2016/2017.

L’Alsace qui brille
Sur la scène nationale, une autre famille du football alsacien s’illustre particulièrement depuis la deuxième moitié des années 2010, celle de l’arbitrage. Dans la lignée de leurs illustres aînés, une nouvelle génération d’arbitres alsaciens va émerger au plus haut niveau du football hexagonal après 2010. En août 2014, Frank Schneider rejoint les assistants Matthieu Lombard et Gilles Lang en Ligue 1, reformant ainsi le trio alsacien qui s’était déjà distingué dans l’antichambre de l’élite par le passé.

Enfin, comment ne pas conclure sans évoquer la carrière, toujours en cours, de l’ex-pensionnaire du centre de formation du RC Strasbourg et dernier alsacien à avoir enfilé le maillot bleu. Invité surprise de la liste de Didier Deschamps lors du Mondial 2014 au Brésil après le forfait de Clément Grenier, Morgan Schneiderlin honore sa première sélection sous la tunique frappée du coq le 6 juin 2014 lors d’un match de préparation à la coupe du Monde face à la Jamaïque au stade Pierre Mauroy de Lille.

Au total, le joueur originaire de Zellwiller aura porté à 15 reprises le maillot de l’équipe de France entre 2014 et 2015, digne successeur des Heisserer, Kaelbel, Muller, Hausser, Genghini ou autre Keller. Des hommes qui, à travers les époques, ont tous marqué de leur empreinte le football alsacien, un football qui fête cette année ses 100 ans.

Joyeux anniversaire !

Article publié le lundi 25 septembre 2019 à 16h45

Gunsbach en quête d’un nouvel exploit !

Ce dimanche à 14h30, l’US Gunsbach 1946 (ici la saison dernière – photo Carine Triquet) recevra le FC Red Star Richwiller pour le compte du tour intermédiaire de la Coupe d’Alsace – Trophée Intermarché. Petit Poucet de ce tour, le club de District 4 aura fort à faire face à l’un des favoris de la compétition, 2ème du groupe E de District 1. Analyse de cette rencontre avec les acteurs principaux.

Cela pourrait devenir une habitude. L’US Gunsbach, club de District 4 va disputer son 5ème match de Coupe d’Alsace cette saison, grâce à un parcours déjà réussi. Et pour cause, le club de la Vallée de Munster a déjà écarté 3 clubs de District 2 pour se hisser à ce stade de la compétition. Une équipe habituée aux exploits donc, et des joueurs qui seront certainement surmotivés au coup d’envoi, malgré les 3 divisions qui séparent les deux clubs.

L’US Gunsbach, descendu cette saison de District 3, a réussi à repartir de l’avant et à restructurer le club après la fin de la fusion avec le FC Zimmerbach, née en 2014, et qui a pris fin en juin dernier. En témoignent leur 3ème place dans le groupe G de District 4 et bien évidemment ce parcours en Coupe d’Alsace. Patrick Pico, l’entraîneur de l’US Gunsbach, n’oublie pas les galères passées.

« Il y a 2 ans on avait pratiquement plus d’équipe, on avait une seule équipe et on était partis avec 8 joueurs ». Ce parcours peut donc être le symbole de la reconstruction du club après la fin de l’entente avec le FC Zimmerbach, qui s’est terminée lors d’un exercice 2018/2019 plus que compliqué, mais qui a su souder un groupe. « La saison dernière on est tombés mais on savait qu’on allait tomber. On a gagné qu’un match dans la saison, mais l’équipe ne s’est pas désunie, on est restés ensemble ».

Cette unité, valeur fondamentale dans le football, leur a permis de « retrouver l’envie de gagner, qui nous avait manqué pendant toute une saison », estime Patrick Pico. « Tout le monde a envie de le jouer ! […] Il y a une vraie attente autour de ce match. ». Cette attente est née dès le tirage au sort, mais l’entraineur du club de la Vallée de Munster, déjà passé sur le banc de l’USG entre 1998 et 2005, a mis en garde ses protégés. « Je leur ai dit de faire attention, de ne pas jouer le match avant dans la tête ». Il a été écouté, puisque son équipe a remporté son dernier match de championnat contre l’AS Rurmersheim, avec sérieux.

Concernant son adversaire, le coach de l’USG sait à qui il va avoir affaire. « Ils n’ont perdu qu’un seul match depuis le début de la saison, ça à l’air d’être du très solide ». S’il reconnait que son adversaire, le FC Red Star Richwiller, sera un véritable défi pour ses joueurs, il croit en son équipe et veut pouvoir « jouer avec nos armes, avoir une équipe au complet », pour ce match de coupe qui « est un peu la cerise sur le gâteau ».

Le FC Red Star Richwiller justement, un club dont le succès de la saison passée ne laisse personne indifférent. En effet, le club a réussi à remporter 11 titres, tant grâce à ses équipes séniors que ses équipes de jeunes. « Cela fait deux années de suite qu’on monte, donc cela amène forcément une très bonne dynamique au club, et cela permet de se renforcer chaque année ». Priorité est donc laissée au championnat, où le club occupe la deuxième place avec un excellent bilan de 7 victoires, 1 match nul et 1 petite défaite, et un titre honorifique de meilleure attaque de son groupe avec 26 buts.

Ainsi, avec les échéances futures qui verront son équipe affronter notamment le leader ainsi que le troisième, Johan Sakhr, jeune entraineur du Red Star, ne cache pas son intention de laisser ses cadres au repos. « C’est un match qui va nous permettre de faire tourner, je ne vais pas forcément le cacher ». Cependant, il ne laissera en aucun cas ses joueurs galvauder ce match. « C’est un match qu’on va jouer forcément pour gagner, puisqu’on joue toujours pour gagner, que ce soit le championnat ou la coupe ».

Richwiller sait également qu’un exploit de Gunsbach est possible, grâce à leur propre expérience. « On a connu ça auparavant en Coupe de France, où l’on a pu sortir des équipes de R2 par exemple. Donc on sait que si nous on a été capables de faire un exploit, pourquoi eux n’en serait pas capable aussi ? ». Club ambitieux, Richwiller n’en reste pas moins raisonnable, et s’est également fixé comme objectif une montée en championnat. Néanmoins, avec un effectif qui permettrait de jouer sur deux tableaux, Johan Sakhr ne négligera pas cette coupe.

« Si on arrive à jouer les deux sans y laisser trop de plumes, c’est une coupe dans laquelle on aimerait bien aller le plus loin possible ». En résumé, peu importe l’adversaire, l’équipe de District 1 va devoir « faire un match sérieux, et ne pas prendre l’adversaire de haut » pour pouvoir accéder au tour suivant. 

Selon Patrick Pico, ce qui fait la force de l’US Gunbach, c’est l’état d’esprit qui règne. « C’est un club convivial ou règne une très bonne ambiance, avec un président, Éric Jibello, et des dirigeants qui s’investissent totalement depuis 3 ans pour reconstruire ce club. […] Personne ne tire la couverture pour soi, tout le monde travaille dans le même sens ». Ce dimanche, nul doute que ses joueurs sauront se servir de leurs exploits précédents et de cet état d’esprit pour, ensemble, tenir la dragée haute à une équipe de Richwiller qui part largement favorite dans cette rencontre.

Article publié le vendredi 15 novembre 2019 à 11:43

Par Antoine BERTHOUX 

Assemblée générale ordinaire à Sélestat le 23 novembre

Première partie d’une matinée d’exception autour du centenaire, la prochaine assemblée générale ordinaire du District d’Alsace de Football se déroulera le samedi 23 novembre 2019 (de 9h à 10h) aux Tanzmatten de Sélestat (ici René Marbach la saison dernière lors de l’AG organisée à Ribeauvillé – photo Carine Triquet). Les clubs sont invités à prendre connaissance des différents documents qui leur seront utiles à cette occasion. 

Le lieu de la 5e assemblée générale ordinaire du District d’Alsace de Football n’a pas été choisi au hasard. 100 ans presque jour pour jour après la création de la Ligue d’Alsace de Football Association (le 1er novembre 1919), le District d’Alsace a choisi de réunir l’ensemble des représentants de clubs à Sélestat là où tout à commencer, en janvier 1919, quelques mois après la fin de la Première Guerre mondiale et le retour de l’Alsace à la France.

Première partie d’une matinée placée sous le signe du centenaire, cette assemblée générale de fin de saison abordera la traditionnelle partie financière et l’approbation des comptes annuels de l’exercice passé. Des propositions de modifications des règlements de District (voir ci-dessous) seront également soumises aux votes des clubs. A noter que ce rendez-vous de fin de saison sera également marqué par le dépôt des jouets récoltés au profit de Carijou à l’occasion de l’opération « Foot de coeur » du 16 novembre. 

Information importante concernant l’émargement des délégués des clubs avant l’AG le jour J, avec plusieurs possibilités pour présenter un justificatif de licence.

Les documents à avoir : 

Textes soumis à l’approbation des clubs : 


Adresse : 
Les Tanzmatten 
Quai de l’Ill – 67600 Sélestat


Article publié le mardi 5 novembre 2019 à 10:51

CFF1 à Durlinsdorf du 18 au 23 novembre : inscrivez-vous !

Le District d’Alsace de Football organise un stage C.F.F.1 Module U9-U11 sur les installations de l’AS Durlinsdorf, du lundi 18 au samedi 23 novembre (de 19h à 23h les soirs de semaine et de 8h à 13h le samedi). Des places sont encore disponibles pour celles et ceux qui souhaiteraient y participer, n’hésitez pas à vous inscrire !

Contenu du stage : 
Foot à 5 – Foot à 8 – Football d’animation
Principes pédagogiques de base pour les U7 – U9 et U11

Conditions d’inscription : 

Participation aux frais : 

  • 100 € (ou 50€ + 2 bons de formation de 25€*) 

* Bons de formation 

La FFF a décidé, au titre de la saison 2019-2020, de simplifier la procédure de l’aide modulaire en dématérialisant les bons formations éducateurs, arbitres et dirigeants dans le cadre du Fonds d’Aide au Football Amateur. Une déduction automatique de 25 € par stagiaire et par module de formation suivi sera appliquée.

Les bons de formation sont utilisables pour tous les modules d’éducateurs suivants, dans la limite d’un (1) bon par module : U6-U7, U9, U11, Sécurité, Projet éducatif, Projet associatif, Animatrice Fédérale, Futsal Initiation, Futsal Entrainement, Football et Handicaps.

Le montant du bon sera déduit du coût de votre formation par le service formation de la Ligue sous condition d’être présent à ladite formation. Aucun remboursement ne sera effectué lorsque le tarif du module sera inférieur au montant du bon. 

Contact : 

Marie-Thérèse Schroeter : mtschroeter@lgef.fff.fr

Article publié le mercredi 13 novembre 2019 à 16:04

 

1999-2009 : les épopées des clubs alsaciens en coupe de France !

Célébré en 2019, le centenaire de l’organisation du foot en Alsace est décrypté, décennie par décennie. Le neuvième et avant-dernier volet de cette série historique vous plonge dans la période 1999-2009, époque marquée par les formidables épopées en coupe de France du Sporting Schiltigheim, des SR Colmar et du FCE Schirrhein (photo Top Image), l’intronisation de Gilbert Schneider puis d’Albert Gemmrich à la tête d’une LAFA en pleine mutation et les fulgurances en coupes nationales d’un RC Strasbourg en perte de vitesse à la fin des années 2000. Immersion…

A l’aube du nouveau millénaire, le football alsacien nage dans une douce félicité. Dans la foulée de la première victoire en coupe du Monde décrochée à la maison par la troupe d’Aimé Jacquet, le nombre de licenciés dans les clubs amateurs explose. Une règle qui n’échappe évidemment pas à l’Alsace, terre de football, qui fête en grande pompe son 80 000 licenciés en l’An 2000 et approchera même les 90 000 à la fin de la décennie.

Année symbolique à l’échelle de l’humanité, le basculement dans le nouveau millénaire l’est aussi pour la Ligue d’Alsace de Football qui voit Ernest Jacky, son emblématique président, céder sa place à son successeur après sept années passées à la tête de l’instance régionale. Dirigeant emblématique du FC Kronenbourg, Gilbert Schneider prend ses fonctions de président de la LAFA le 1er janvier 2001, devenant le premier président du XXIe siècle, et le 6e depuis sa création, en 1919. Très rapidement, Gilbert Schneider souhaite gérer la LAFA comme une entreprise qui s’inscrit dans le tissu local alsacien, devenant un partenaire du monde politique et économique. Cela se traduit concrètement par la poursuite de la formation des dirigeants de clubs, ainsi que celle des entraîneurs.

Révolution numérique
Qui dit XXIe siècle signifie également révolution numérique. C’est sous la présidence de Gilbert Schneider que la LAFA se lance dans cette nouvelle transition. La bascule numérique s’opère doucement. Lancé par la LAFA dans les années 2000, le plan de déploiement informatique a pour objectif de doter les quelques 630 clubs en ordinateurs grâce au soutien financier de la FFF mais aussi des collectivités. Avec l’appui financier du Conseil Général du Bas-Rhin, Gilbert Schneider et la LAFA lancent en parallèle un vaste plan de développement des terrains synthétiques et vont jouer un rôle d’accélérateur dans de nombreuses communes de la région où fleurissent des équipements modernes. L’objectif d’un terrain par canton est largement dépassé et permettra de doter les clubs alsaciens (car le Haut-Rhin s’y met rapidement aussi) d’outils de travail de qualité.

Pour accompagner le tout, La Fédération Française de Football et la Ligue de Football Professionnelle mettent en place en 2002 le « FAI » pour fonds d’aide à l’investissement qui permet un soutien financier aux projets d’investissement ou de rénovation. Réélu en 2004, Gilbert Schneider effectuera un second mandat à la tête de l’institution du football alsacien avant de céder sa place en 2008 après un bouleversement en profondeur de la LAFA durant les deux dernières années de sa seconde mandature.

Albert Gemmrich 7e président

Ancien champion de France avec le Racing en 1979 et ex-international tricolore, Albert Gemmrich, qui a intégré le Comité Directeur de la LAFA en tant que représentant des sportifs de haut niveau dès 2000, devient en 2008 le 7e Président de la Ligue d’Alsace (photo Jean-Marc Loos) avec l’objectif de faire aboutir ou de perpétuer les chantiers entamés par ses prédécesseurs. A la tête de la LAFA, Albert Gemmrich décide de placer le football amateur alsacien comme le vecteur de valeurs fortes, telles que la solidarité, la prévention ou la lutte contre la violence, dont le projet « J’ai Rêvé le Foot » en est l’illustration la plus parlante.

L’Alsace se pare de vert
Décennie de tous les possibles, la période 1999-2009 restera à jamais marqué du sceau des exploits d’équipes alsaciennes en coupe de France. Formation de CFA2 composée de quelques anciens du Racing revanchards et dirigée par un jeune coach nommé José Guerra, le Sporting Club Schiltigheim va réaliser lors de la saison 2002/2003 ce que personne n’avait jusque-là réussi à faire.

Opposés à l’ESTAC, club de D1, en 32es de finale, les coéquipiers de Garip Ayvaz signent leur premier exploit en dominant les Aubois 3 buts à 1. Rebelote en 16e de finale où c’est au tour de l’AS Beauvais (D2), de tomber sous les coups de boutoir de cette bande de copains totalement décomplexée. Et l’euphorie ambiante ne va pas s’arrêter là. En 1/8e de finale, le SC Schiltigheim balaye Toulouse, formation de L2, 3 buts à 0 dans un stade de l’Ill comble. Comme Calais quelques années plus tôt, on se demande alors si les Verts sont en capacité d’aller au bout et c’est toute l’Alsace qui se prend à rêver mais les irrésistibles Schilikois vont finir par céder, face à Rennes, en quart de finale. Dans une Meinau plein comme un œuf, Toifilou Maoulida répond à l’ouverture du score du Spiewak avant que Frédéric Piquionne n’anéantisse les derniers espoirs verts à quelques minutes de la fin du temps réglementaire (1-2).

L’historique aventure schilikoise prend fin en quart de finale mais sème des graines qui ne vont pas tarder à germer dans les esprits. Décomplexés par l’épopée grandiose de Schiltigheim, d’autres clubs vont lui emboîter le pas. En 2004, Ernolsheim/Bruche s’offre un 32e de finale face à l’AS Cannes de Jan Koller, en 2006, c’est au tour des SR Colmar d’éliminer l’AS Monaco de Didier Deschamps en 16e de finale grâce à un but de François Bader, surgi du brouillard avant de tomber en 1/8e face au Rennes de John Utaka. Locomotive du foot alsacien, le Racing s’y met aussi, remportant la coupe de France en 2001 face à Amiens (0-0, 5tab4) et récidivant quatre saison plus tard, en coupe de la Ligue cette fois-ci, l’emportant en finale face au Stade Malherbe de Caen 2 buts à 1.

Schirrhein dans l’histoire
Le Racing, Schiltigheim ou encore Colmar ont plongé l’Alsace dans une liesse indescriptible par leurs prouesses en coupe de France mais personne ne pouvait se douter que le plus retentissant exploit jamais réalisé dans la Vieille Dame allait être l’œuvre d’un « petit » club du nord de l’Alsace, le FCE Schirrhein.

Pensionnaire de l’Excellence, le club nordiste parvient à sortir Clermont Foot en 32e de finale après un scénario totalement inédit. Les joueurs d’Hervé Sturm, qui jouent à Haguenau un 3 janvier devant la bagatelle de 5500 spectateurs, sont menés 0-2 à la pause. On s’attend à une avalanche de buts auvergnate après le repos. Soudain, dans la pénombre d’une aprèsmidi de janvier maussade en Alsace, la magie s’opère. Wagner, Marty, Martzolff et Roth inscrivent 4 buts en 22 minutes (63e – 85e) face à une équipe pro totalement dépassée (photo Top Images). La claque subie face à Toulouse en 16e de finale (0-8) ne viendra pas entamer l’immense joie d’avoir à jamais marqué l’histoire de la coupe de France.

Si les épreuves à élimination directe font le bonheur des footballeurs alsaciens durant cette décennie, le quotidien des championnats est tout autre. Depuis son dépôt de bilan de 1999, le FC Mulhouse reste englué dans le championnat de CFA. Dans l’euphorie de son parcours en coupe de France, le Sporting Schilitgheim se retrouve également en CFA mais les lendemains sont difficiles et les Verts finiront même par se retrouver en DH quelques saisons plus tard.

Au Racing aussi, la décennie est particulièrement synonyme d’instabilité. Quatre relégations et deux remontées en L1 marquent unes période qui s’achève en cauchemar. Lors de l’exercice 2009-2010, le club, qui a échoué d’un point pour la remontée en L1 la saison précédente, descend en National après une ultime défaite face à Châteauroux. C’est une première dans l’histoire du club qui, même dans ses pires cauchemars, n’aurait pas imaginé la suite…

Article publié le lundi 25 septembre 2019 à 16h30

Foot de coeur : la collecte de jouets de retour le 16 novembre

Comme la saison passée (ici à Maisonsgoutte – photo Carine Triquet), le District d’Alsace organisera, en partenariat avec la fédération de charité Caritas Alsace et l’association Carijou, une grande collecte de jouets à l’occasion des plateaux du football d’animation du samedi 16 novembre 2019. Baptisée « Foot de Cœur », cette opération s’adresse principalement aux jeunes pratiquants et pratiquantes de toutes les catégories du football d’animation mais aussi à leurs parents et éducateurs. Explications.
 
Chaque saison, le District d’Alsace souhaite développer son rôle d’acteur de la vie sociale à travers des actions permettant à chacun et chacune de pouvoir exprimer au sein de son club, des valeurs de solidarité, de générosité et d’ouverture aux autres, en lien avec la pratique du football.
 
L’opération « Foot de Cœur » marque la première étape solidaire de cette saison 2019/2020 pour le football alsacien. Inscrite au calendrier d’automne du football d’animation, l’action « Foot de Cœur » permet ainsi de sensibiliser l’ensemble des jeunes pratiquants et pratiquantes qui se retrouveront pour disputer des rencontres lors des plateaux du samedi 16 novembre 2019.

Foot de Coeur 2019 : une collecte de jouets d’occasions

Jouets inutilisés, jouets ayant peu servis, jouets enfuis dans des armoires ou jouets préférés désormais laissés de côté, chaque enfant saura trouver parmi sa panoplie lequel il souhaite offrir dans le cadre de Foot de Coeur.

Une seule condition à respecter : les jouets doivent être apportés en bon état pour s’assurer de leurs secondes vies !

Une collecte qui prend tout son sens en cette période où les fêtes de fin d’années se rapprochent à grands pas. L’occasion surtout pour chaque enfant de se mobiliser individuellement en effectuant un geste de générosité à travers le don de son jouet.

La mobilisation, souhaitée à travers toutes les équipes du foot d’animation (U7 à U11) permettra ainsi de collecter en nombre, avec, pour objectif final, de redonner vie à des jouets inutilisés qui trouveront de nouveaux heureux destinataires, après être passés entre les mains des travailleurs en insertion de l’association Carijou (en savoir plus).

Foot de Coeur, mode d’emploi :

(*) Du 16 au 23 novembre, la collecte peut continuer au sein des clubs qui le souhaitent. Ces derniers seront également invités à rapporter les jouets collectés à l’AG du District d’Alsace le 23 au matin. 

Article publié le mardi 5 novembre 2019 à 11:56

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