Programme éducatif fédéral à la relance

Lancé lors de la saison 2014/2015, le Programme éducatif fédéral se déploie progressivement. Outil mis en place par la FFF pour les accompagner à jouer leur rôle éducatif, ce dispositif s’inscrit dans une démarche de structuration des clubs amateurs qui va être appuyé cette saison. Focus.

Entré en vigueur lors de la saison 2014/2015, le Programme éducatif fédéral (PEF) a pour objectif de capitaliser sur les vertus éducatives du football en inculquant aux jeunes licenciés – des U6 aux U19 – les valeurs de plaisir, de respect et de solidarité associées à la pratique du football. « L’idée générale est d’aider les clubs à travailler autour de la dimension éducative et citoyenne à travers la pratique du football, » indique Patrice Feys, conseiller technique régional de la LAFA en charge du Programme éducatif fédéral.

Décliné notamment dans un classeur regroupant des fiches pédagogiques axées autour des règles de vie et des règles de jeu, ce dispositif facultatif a été mis en place pour accompagner les clubs. « Le PEF ne constitue pas une nouvelle contrainte dans le fonctionnement de la structure. Il repose sur une dynamique qui doit être à double sens. La Ligue est là pour faire l’interface entre les clubs, les accompagner dans les actions qui sont déjà entreprises autour de la thématique éducative. En retour, nous demandons aux clubs de faire remonter les expériences innovantes pour qu’elles puissent être formalisées et déclinées à d’autres, » précise le référent du programme éducatif fédéral.

Une nouvelle dynamique
Convaincu de l’impact de ce programme sur la dimension éducative jouée par les clubs de football, le conseiller technique souhaite cette saison relancer un programme pour le moment en demi-teinte. « Le passage entre la connaissance du programme et la mise en œuvre n’a pas été évident au départ mais nous l’avons désormais intégré au programme des formations CFF et les clubs ont compris le sens de la démarche ».

Dans ce sens, une réunion d’informations est prévue à Strasbourg le 7 décembre (19h30) et à Illzach le 8 décembre (19h30) avec l’ensemble des référents clubs du programme éducatif mais également tous les représentants de clubs souhaitant s’inscrire dans le PEF. « Nous avons choisi d’organiser ces deux réunions pour faire le point sur le déploiement du programme éducatif, permettre aux référents de faire un retour d’expériences et présenter les nouvelles actions pour la saison à venir, » explique Patrice Feys.

Pefathlon en approche
Parmi les nouveaux outils, le Pefathlon sera inauguré à cette occasion. « Le Pefathlon est une forme de biathlon permettant de donner une dimension éducative aux séances de l’école de foot en associant lors d’un entraînement des séquences de jeu et des questions relatives au PEF. Une séance type sera présentée lors de cette réunion, » détaille le membre de l’équipe technique. Nouveauté également, la Ligue a décidé de mettre à disposition des clubs qui le souhaitent des volontaires en service civique pour les aider à décrypter et mettre en œuvre le PEF au sein de leur structure. « Les jeunes en service civique pourront accompagner les clubs demandeurs lors de séances pour déployer plus facilement le dispositif, » souligne Patrice Feys.

Pour ancrer le dispositif dans le moyen et long terme, la Ligue d’Alsace a aussi choisi de mettre l’accent chaque saison sur une des thématiques du PEF, la question de l’engagement citoyen ayant été retenue cette saison. Chantier prioritaire de la FFF, le PEF s’inscrit dans une démarche globale de structuration des clubs de football, l’éducation des jeunes étant au cœur du projet club. « Le PEF doit resituer le football comme un moyen de développement personnel et d’épanouissement, il permet de venir jouer sur la dimension sociale du football et de construire les adultes de demain. Le football à des valeurs mais des valeurs qui s’enseignent, » conclut le Conseiller technique régional.


Article publié le 22 novembre 2016 à 8:18

L’insertion par le foot

Dans le cadre du Mois de l’Economie sociale et solidaire, les bénéficiaires de l’opération un ballon pour l’insertion étaient réunis ce lundi à Strasbourg et ce jeudi à Mulhouse (photo). Lancé en 2014 à Strasbourg puis décliné l’année dernière à Mulhouse, ce dispositif a pour objectif de proposer une séance de football hebdomadaire à des personnes en difficultés sociales. Focus.

Ils viennent d’Afghanistan, du Kosovo ou de pays d’Afrique. Ils ne parlent pas la même langue, n’ont pas la même culture, ni la même religion mais partagent tous un point commun, leur passion pour le ballon rond. Une passion qui les rassemble de manière hebdomadaire, à Mulhouse comme à Strasbourg dans le cadre de l’opération « Un ballon pour l’insertion ». Lancée en 2014 à l’initiative d’un jeune bénévole de l’Armée du Salut alors en service civique à la LAFA, Samuel Raveau, cette opération a depuis fait son petit bonhomme de chemin. 

Décliné depuis la saison dernière à Mulhouse, le dispositif compte au total cette saison une trentaine de bénéficiaires (sur les deux sites alsaciens). « Ces personnes viennent avant tout pour prendre du plaisir, se vider la tête et pouvoir échanger, » indique Samir Kecha, éducateur sportif à la ville de Mulhouse et joueur du FC Mulhouse qui pilote les séances hebdomadaires haut-rhinoises depuis septembre.

Installée sur les installations des clubs de la Cité de l’Ill dans l’agglomération strasbourgeoise et du RC Mulhouse dans la cité du Bollwerk, l’action offre à ses participants un moment d’échange privilégié où chacun peut s’évader quelques heures par semaine, loin d’un quotidien fait de centres d’hébergement et de repas aux Restos du cœur. Equipés par l’enseigne Décathlon – partenaire du projet qui met à disposition chaussures, maillots, ballons et matériel – les bénéficiaires partagent également chaque semaine à l’occasion de cette action un petit déjeuner et un repas.

« A Strasbourg, le petit déjeuner est pris au centre-ville à l’Armée du Salut, à Mulhouse c’est le club qui organise le petit déjeuner, explique Sophie Gervason, agent de développement à la LAFA. Pour les repas, c’est le club de la Cité de l’Ill qui cuisine à Strasbourg et dans le Haut-Rhin, nous avons mis en place une convention avec le traiteur API Cuisiniers d’Alsace, » précise la référente du projet. Ouvertes à toute personne en situation de grande précartié, les séances d’entraînement se déroulent tous les lundis au stade de la Thur de la Cité de l’Ill et les jeudis au stade Drouot à Mulhouse. 

Article publié le samedi 5 novembre 2016 à 10:43

L’AS Canton Vert lauréat régional

Le prix de lauréat régional du Label Jeunes pour la saison 2015/2016 a été décerné mercredi dernier à l’AS Canton Vert. Une distinction qui récompense le club de la vallée de Kaysersberg pour la qualité de son projet mis en place pour ses jeunes depuis plusieurs années par une équipe de bénévoles investie. Rencontre.

Le club de Thierry Perrin a été mis à l’honneur cette semaine par les instances de la FFF, représenté par François Blaquart, son directeur technique. Pour obtenir cette précieuse récompense, l’association du fond de la vallée de Kaysersberg, créée il y a plus de dix ans, a répondu à un cahier des charges avec des points drastiques. Une juste récompense pour ce club de montagne qui a eu l’intelligence de réunir toutes les forces vives des clubs de Fréland, Orbey et Lapoutroie pour ne faire qu’un et devenir l’AS Canton Vert. Plus de dix années plus tard, les rétributions ne sont pas pécuniaires mais se caractérisent par des décorations collectives comme le titre de label d’école du foot obtenu depuis 2007 et celui plus récent de club bénévole de l’année haut-rhinois en 2012. Il faut dire que les 221 licenciés sont parfaitement mis en avant et encadrés par une quarantaine de dirigeants investis.

Des jeunes du cru
Toutes ces distinctions mettent en exergue le club dirigé depuis sa création par Marc Stehle qui a cumulé 32 années de présidence au total avant de passer le flambeau à de nouvelle forces vives. Une nouvelle vague qui reste dans la continuité du travail de son prédécesseur avec le regard tourné vers la jeunesse. « Nous souhaitons fidéliser les jeunes et rester un club de village ou l’ambiance conviviale prime, c’est un peu cela notre identité, reconnait Thierry Perrin, le président de l’AS Canton Vert depuis un an. Nous n’avons aujourd’hui en équipe une que des jeunes issus de notre formation. » Une jeunesse qui profite d’installations dignes d’un club de DH et dont la plupart des jeunes pousses sont passés par la section sportive de football du collège Martelot, ce qui fait la fierté de ses éducateurs. «  C’est une reconnaissance pour nous car cela contribue également à donner plus de crédibilité au club dans les actions entreprises auprès des collectivités, des entreprises et des parents, » consent Karine Hassler, une des dirigeantes bénévoles évoluant de le milieu footballistique depuis 1995.

« Le grand club est celui qui a un label »
Pour le DTN François Blaquart, le label régional attribué mercredi dernier est « le fruit d’un travail qui ne récompense pas un petit village mais un club qui le mérite. L’objectif de ce label est d’inciter les clubs à se construire. Le but étant de les amener vers quelque chose de plus structuré, qui offre un gage de sécurité aux parents et aux enfants ». Les efforts consentis par le club de fond de vallée ont donc été récompensés pour le travail de fond mené au sein de ce petit club de village jouissant aujourd’hui d’une certaine vitalité qui n’a rien à envier à celle des « grands clubs ». « J’ai plus de plaisir à venir ici que dans un grand club urbain car ici tout le monde est bénévole. Pour moi, le grand club est celui qui a un label, » a déclaré François Blaquart mercredi dernier. Au travers de ce prix régional, c’est tous les bénévoles qui sont donc récompensés à leur juste valeur comme c’est le cas pour Jean-Marc Becoulet, éducateur au club depuis sa majorité qui à désormais 55 ans, ne semble pas s’essouffler. « C’est un travail de longue haleine car nous sommes passés par toutes les étapes. Nous avons ramé au début pour réussir à fédérer tout le monde et notamment les jeunes. Avoir réussi à réunir toutes les forces vives sous le nom de l’AS Canton Vert nous a permis d’avoir plus d’éducateurs et d’accueillir les jeunes dans de meilleures conditions. » A l’AS Canton Vert plus qu’ailleurs, tous les voyants sont au vert.

Jorge De Carvalho

Formations, le bon filon  

Mis en place la saison dernière, le catalogue de formation sur mesure à l’attention des dirigeants des clubs de football alsacien a été amélioré à la rentrée. Déclinée en trois parties, cette offre de formation a pour mission d’aider et d’accompagner les clubs alsaciens dans leur développement et leur structuration.

Cheval de bataille de la LAFA, le développement et l’accompagnement des clubs dans leur structuration est une nécessité pour anticiper les évolutions structurelles du football de demain. « Aujourd’hui, nous ne pouvons pas imaginer qu’un club ne fasse pas de projet club. Les clubs de football ont compris que l’association n’est pas qu’un lieu où on joue au football, il a aussi un rôle social, éducatif, une image à véhiculer. Il ne peut pas vivre que dans le présent, il doit surtout penser à son avenir, son développement, » pose Christophe Carbiener, le directeur adjoint de la LAFA. Pour répondre à ces besoins, la Ligue d’Alsace a mis sur pied la saison dernière une offre de formation à destination de ses dirigeants dans un catalogue réalisé sur mesure, inscrit dans la continuité des universités d’hiver. « La formation des dirigeants est devenue un projet majeur pour la Ligue de football amateur (LFA). Avec ce catalogue, nous souhaitions proposer autre chose, une offre de formation plus complète aux dirigeants alsaciens, » explique le directeur adjoint.

Préparer l’avenir
Articulé autour du projet club, le catalogue de formation 2016/2017 se décline en trois grandes parties, le Certificat de formation à la gestion associative (CFGA) en étant l’élément de base. « Le CFGA est la formation qui permet de pouvoir initier un projet de club complet. C’est une formation de 35h, encadrée par un tuteur, où les stagiaires font le diagnostic de leur club et réalisent un projet club. Elle est découpée en trois modules séparés d’un mois afin que les stagiaires puissent faire un retour d’expériences sur leur travail. » Parallèlement au CFGA qui se déroule de septembre à décembre, des modules généralistes sont dispensés par la Ligue tout au long de la saison. Courtes et peu onéreuses (de la gratuité à une vingtaine d’euros), ces formations mettent l’accent sur des thématiques ciblées allant de la préparation de l’intersaison à la gestion de conflit en passant par l’animation d’une réunion. « Les dirigeants n’ont pas besoin d’avoir suivi le CFGA pour participer à d’autres modules, précise Christophe Carbiener. Ces modules permettent d’acquérir des compétences plus particulières dans certains domaines. »

Modules complémentaires à la carte  
Dernier volet du catalogue de formation, les modules complémentaires, travaillés avec l’Institut de Formation du Football (IFF) de Paris, s’orientent autour de quatre thèmes majeurs à l’intérieur desquels les stagiaires peuvent suivre la ou les formations de leur choix. Après un premier volet consacré à la connaissance de l’association courant octobre, Les formateurs de la LAFA embrayeront fin novembre début décembre sur le cycle consacré à la fonction employeur de l’association. « Nous suggérons à tous les clubs intéressés par le recrutement d’un salarié de s’inscrire, ils trouveront toutes les informations utiles et nécessaires pour créer un emploi dans leur club, les dispositifs d’aides, l’accompagnement du salarié. » Ouverts à tous, ces modules complémentaires du catalogue de formation peuvent être pris en charge financièrement par le dispositif FAFA, la LAFA se chargeant de faire la demande pour le club. « Les dirigeants doivent utiliser ce catalogue comme ressources en cas de manque et de besoin pour le renforcement de certaines compétences. L’objectif est de développer au maximum la formation des dirigeants et qu’à terme, elle soit reconnue comme l’est la formation des éducateurs » conclut le directeur adjoint. Consultable en ligne, le catalogue de formations est également disponible en retrait aux sièges de la Ligue à Strasbourg et Illzach.

En quête d’un avenir meilleur

Contraint à l’exil en mars 2014 en raison de la crise ukrainienne, Denys Gryshakov a trouvé refuge à Strasbourg. Dans la rue depuis plus de deux ans, le footballeur ukrainien qui joue désormais à Schwindratzheim devrait voir l’horizon s’éclaircir après l’obtention récente de son titre de séjour. Rencontre.

Jogging, sac de sport et sourire en coin. Au premier abord, rien ne laisse penser que cet homme au visage encore juvénile vit dans une situation de grande précarité. Et pourtant, depuis plus de deux ans, le quotidien de Denys Gryshakov est fait de centres d’hébergement et de files d’attentes aux restos du cœur. Une vie de galère précipitée par une crise politique ukrainienne débutée fin 2013 entre les séparatistes pro-russes et les pro-européens. Victime collatérale de ce conflit d’Europe de l’Est, le jeune adulte né ukrainien mais d’origine russe n’a eu d’autre choix que de quitter Kiev, ville dans laquelle il suivait des études dans la restauration, menacé de représailles en raison de ses origines. Né à Altchevsk en 1992, il vient de la région du Donbass à l’Est de l’Ukraine, foyer de la rébellion et véritable zone de guerre depuis début 2014. « Je ne pouvais ni rester à Kiev car c’était beaucoup trop dangereux pour moi, ni retourner dans ma région natale car j’aurais dû m’engager dans l’armée ukrainienne et combattre les personnes de ma communauté, » déclare Denys Gryshakov dans un français travaillé.

Le foot comme exutoire
Contraint à l’exode, le jeune ressortissant ukrainien prend la direction de la Pologne avec une centaine d’euros en poche. « Je ne savais pas du tout quoi faire ni où aller. En Pologne, j’ai pris le vol low-cost le moins cher, » se souvient-il. Un vol à destination de Grenoble, première étape de ses nombreuses pérégrinations à travers la France et les villes de Marseille, Paris, Reims puis finalement Strasbourg. « A Paris, j’ai dormi pendant plusieurs jours sous les ponts, c’était horrible. » Débarqué à Strasbourg à la mi-mars 2014, Denys vit de longs mois de galère, seul, sans domicile, dans un environnement totalement inconnu. Dans ce marasme ambiant, il garde pourtant le cap grâce au sport, son seul véritable exutoire. Sportif confirmé, le jeune homme est surtout amateur de football, lui qui a côtoyé deux centres de formations dans son enfance en Ukraine (au FC Stal Alchevsk puis au FK Zorya Louhansk). Cet amour du football, il ne l’a jamais perdu et ce sport va joliment lui rendre. « Un matin, j’ai trouvé des chaussures de foot dans la rue et je me suis rendu à l’Armée du Salut avec, c’est là-bas que j’ai rencontré Samuel. » Bénévole à l’Armée du Salut, Samuel Raveau est à l’époque en service civique à la LAFA et pilote de l’opération un ballon pour l’insertion.

Le bout du tunnel
Une aubaine pour Denys qui va y faire des rencontres déterminantes. A l’image de celle avec Karim Rajaoui, un éducateur sportif de la ville de Strasbourg ayant participé au lancement de l’opération. Recroisé il y a quelques mois à un de ses cours de boxe, l’éducateur strasbourgeois va le mettre en relation avec un de ses collègues, Luc Goetz, bénévole au FC Schwindratzheim, club en quête de joueurs. « Luc m’a proposé de venir jouer dans son club, j’ai tout de suite accepté. » Touché par sa situation, Luc Goetz va le prendre sous son aile et l’accompagner dans ses démarches administratives pour l’obtention de sa carte de séjour. « Ma demande a été acceptée, je vais enfin pouvoir travailler, » souligne l’Ukrainien polyglotte qui vivotait grâce à des cours de traduction. Si pour le moment les coups de téléphone au 115 restent quotidiens, Denys entrevoit désormais le bout du tunnel. Son titre de séjour en poche, la perspective d’occuper un emploi le galvanise. De façade depuis de longs mois, le sourire de Denys Gryshakov rayonne à nouveau sur son visage. Le visage d’un jeune homme de 23 ans qui, malgré les épreuves de la vie, ne rêve que de la croquer à pleines dents.

Article publié le mercredi 19 octobre 2016 à 10:39

Label Jeunes FFF, nouveau déploiement

Pour la deuxième saison consécutive, le « Label Jeunes FFF » est déployé par la FFF sur l’ensemble du territoire afin de renforcer la notion de « Projet Club » et de récompenser les clubs les plus méritants en matière de structuration et de développement.

Pleinement inscrit dans le cadre de la politique fédérale d’accompagnement des clubs, le « Label Jeunes FFF » représente une véritable distinction nationale en accompagnant la structuration des clubs amateurs autour de 4 axes : Le projet associatif – Le projet sportif – Le projet éducatif – Le projet d’encadrement et de formation. Délivré à trois niveaux (« Espoir », « Excellence », « Elite ») pour une durée de trois saisons (à compter de celle suivant la délivrance du label), ce label est accessible à tous les clubs, quel que soit leur niveau de compétition.

Les clubs doivent répondre à tous les critères incontournables et doivent atteindre un minimum de points parmi les critères cumulables pour chacun des trois niveaux de distinction. Pour s’autoévaluer et identifier les différentes pistes d’amélioration, la FFF propose un outil d’autodiagnostic (disponible via le compte « Footclubs ») conçu au service des clubs et de leur projet. Un système de reporting est également proposé aux clubs afin de traduire les résultats du diagnostic par des graphiques. Rappelons qu’à partir de la présente saison et en vue de la délivrance de la Licence Club Fédéral 2017/2018, les clubs de CFA2 doivent disposer du Label Jeunes niveau « Excellence », tandis que les clubs de CFA doivent disposer du Label Jeunes niveau « Elite ».

Face à ces exigences, certains clubs sont d’ores et déjà en conformité et aucune candidature ne leur sera donc demandée, ils devront cependant créer l’autodiagnostic sur Footclubs de manière à ce que la Ligue puisse vérifier les critères incontournables au maintien du label, en revanche pour ceux qui ne le sont pas (clubs non labellisés ou clubs labellisés à un niveau inférieur à celui requis), la Ligue les invite à déposer une candidature sur Footclubs avant le 31 octobre 2016 dernier délai. Les autres clubs (première candidature ou à renouveler), de niveau régional ou départemental, ont jusqu’au 31 janvier 2017 pour postuler à cette labellisation. Contacts « Label Jeunes FFF » en Alsace : patrice.feys@lafa.fff.fr pour le Bas-Rhin et cyrille.jehl@lafa.fff.fr pour le Haut-Rhin.

AG Extraordinaire : en route vers le Grand Est !

Amenés à se prononcer sur le rapprochement entre la Ligue d’Alsace et les Ligues de Lorraine et de Champagne-Ardenne ainsi que sur la création du District Alsace, les clubs alsaciens ont répondu favorablement à hauteur de 81.32% à cette résolution ce matin lors de l’AG extraordinaire de la LAFA. Retour.

« Etes-vous favorables au processus de rapprochement selon les termes et conditions définis dans le Traité d’Apport Partiel d’Actif, en ce compris la création du District d’Alsace et l’approbation des statuts ? » 81.32% des clubs alsaciens présents ce matin aux Tanzmatten à Sélestat ont répondu « OUI », entérinant le rapprochement de la LAFA avec ses homologues voisines de Lorraine et de Champagne-Ardenne en vue de la création de la future Ligue Grand Est ainsi que la création du District Alsace lors de l’Assemblée Générale extraordinaire de la LAFA.

Le quorum des ¾ des voix atteint, la résolution devait, pour être adoptée, être validée par les 2/3 des clubs présents ou représentés ce samedi matin, à savoir 66,66% des 487 clubs présents pour un total de 2462. Au décompte instantané rendu possible par la mise en place de boitiers électroniques,  2002 voix se sont prononcées « pour », 369 « contre » et 91 abstentions. « Celui qui n’avance pas recule.

Il était important d’aller dans le sens de la collaboration de la construction de ce nouveau projet, » a indiqué Denis Trossat, le trésorier de la FFF à l’issue du vote. « La réussite de cette nouvelle structure se construira dans le temps. Pour réussir il est indispensable de toujours rester à l’écoute des dirigeants de clubs qui sont les bénévoles de la base du foot français. Longue vie à la nouvelle Ligue, » La Ligue Grand Est verra officiellement le jour le samedi 15 octobre à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire qui se déroulera en Lorraine, dernière des trois ligues à se prononcer sur le sujet.

Défi Piles, lancement de la 2e édition

Après le succès de la première édition qui avait permis de récolter près de 17 tonnes de piles en 2015, la LAFA, en partenariat avec l’entreprise Schroll et l’éco-organisme Screlec reconduit cette saison le Défi Piles (ici Colette Schmitt, référente de l’US Goxwiller, lauréate en 2015). Un défi qui débutera le 10 octobre prochain. A vos inscriptions !

Lancé dans le cadre du challenge Eco-Foot la saison passée, le « Défi Piles » – anciennement Défi Schroll – a pour objectif de sensibiliser et d’éduquer les jeunes joueurs de football alsaciens aux enjeux du geste de tri et de recyclage, à la prévention des déchets et à l’économie circulaire. Dans le cadre de cette volonté commune d’agir pour l’environnement, 42 clubs de foot alsaciens ont relevé la saison passée ce défi en collectant le maximum de piles et petites batteries dans leur secteur. Du 24 octobre au 15 décembre 2015, les jeunes participants ont réussi à collecter près de 17 tonnes de piles.

Ravis de constater l’engouement des clubs né autour ce projet, la Ligue d’Alsace de Football, la société Schroll et l’éco-organisme Screlec ont souhaité reconduire l’opération cette saison. Tous les clubs désirant s’inscrire dans cette démarche éco-responsable et de sensibilisation des jeunes footballeurs et footballeuses à la protection de l’environnement et à la préservation des ressources, sont invités à se rapprocher de la LAFA pour s’inscire à l’opération. Rebaptisé cette saison « Défi Piles », la collecte s’étalera sur la période du 10 octobre 2016 au 31 janvier 2017.

Son inscription au préalablement validée, chaque club se verra remettre lors de l’AG de la LAFA du 8 octobre prochain, un fût de 250 litres et deux boites à piles de collecte. Organisé sous la forme d’un concours, ce défi récompensera les trois premiers clubs ayant réussi à récolter le plus de piles qui bénéficieront d’un atelier participatif proposé par l’entreprise Dosch. Jeu de maillots, t-shirts techniques et diplômes de participation en toile (voir règlement du défi) feront également partie des récompenses offertes aux participants de cette deuxième édition du Défi Piles. A vos piles, collectez, gagnez !

Pour toute information concernant le Défi Piles ou plus globalement le Challenge Eco-Foot, merci de nous contacter au 03 88 27 98 58 ou par mail ecofoot@lafafoot.fr

Télécharger l’affiche 2018

 

La challenge Eco-Foot est pour le FC Lauw

Samedi matin, les huit clubs retenus lors de la première phase du jury Eco-Foot, ainsi que les membres du jury, se sont retrouvés à la Maison de la Nature de Muttersholtz afin de désigner la meilleure initiative Eco-Foot de cette saison 2015-2016.

C’est donc devant tous les membres du jury, entrepreneurs, représentants et volontaires en service civique à la LAFA, tous engagés à leur manière dans des initiatives écologiques et/ou partenaires d’Eco-Foot, que l’AS Holtzheim, l’AS Obenheim, le FCSK06, l’AS Schoenau, l’US Goxwiller, l’ASL Robertsau, le FC Lauw et l’AS Hoerdt ont présenté chacun les initiatives mises en place au sein de leurs clubs respectifs, dans le cadre d’Eco-Foot.

A travers des actions de sensibilisation à l’environnement et au respect de la nature, chaque club a trouvé le moyen de faire passer un message auprès des jeunes joueurs et joueuses en les initiant par exemple au tri sélectif, au covoiturage ou encore aux moyens de ne pas gaspiller l’eau et l’énergie. Les éducateurs de chaque club ont su lancer un projet éco-citoyen avec les jeunes qui pour la grande majorité, ont été très réceptifs. Lors des stages de vacances ou de diverses visites dans des centres de tri ou dans des parcs naturels, les joueurs et joueuses ont appris à découvrir la nature et à la protéger, ont cultivé leurs propres légumes dans un potager, ont ramassé les déchets autour de leur terrain de football… Les enfants ont également été très motivés pour participer au Défi Schroll qui avait pour mission de récolter des piles usagées pour assurer leur recyclage, et qui a été un grand succès dans tous les clubs participants, puisqu’au total, ce sont près de 17 tonnes de piles qui ont été récoltées par les membres des clubs et leurs entourages. C’est l’US Goxwiller qui avait remporté cette première édition avec 1,43 tonne de piles récoltées, et qui a donc été récompensé ce samedi.

Toutes ces actions et initiatives de sensibilisation à l’environnement mises en place dans ces clubs ont été très appréciées par le jury, qui a tout de même dû délibérer et désigner le lauréat de cette édition Eco-Foot. C’est finalement le FC Lauw que le jury a décidé de valoriser, notamment pour son travail de sensibilisation autour de l’eau. Le vainqueur est suivi par l’AS Hoerdt, le FCSK06 et l’AS Schoenau (ici en photo, les deux référents du club présents au jury).

Chloé Quere

 

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