XI de légende: votez pour l’entraineur du centenaire!

Dans le cadre de la célébration du centenaire de l’organisation du football en Alsace, le District d’Alsace de Football vous propose, de juin à novembre et à raison d’un vote tous les quinze jours, d’établir votre XI de légende. Pour terminer cette équipe, vous avez jusqu’au 22 novembre pour choisir qui mérite, selon vous, d’occuper le poste d’entraineur. Arsène Wenger, Paul Frantz, Gilbert Gress et François Keller. Présentation.

Arsène Wenger
Né le 22 octobre 1949 à Strasbourg
Le natif de Strasbourg est l’entraîneur alsacien au palmarès le plus impressionnant. Arsène Wenger amorce sa carrière d’entraîneur au centre de formation du Racing Club de Strasbourg avant de devenir l’adjoint de Jean-Marc Guillou à l’AS Cannes en 1983. Un bref passage qui va lui ouvrir les portes de l’équipe première de l’AS Nancy-Lorraine, qu’il dirige de 1984 à 1987. Lors de la saison 1987/1988 il s’engage avec l’AS Monaco où il sera champion de France en 1988, et où il gagnera une coupe de France en 1991. Il passera par la suite deux années au Japon, dans le club du Nagoya Campus où il remporta la coupe de l’Empereur et la supercoupe du Japon. l’entraîneur alsacien revient en Europe en signant au club londonien d’Arsenal en 1996. « Arsène Who ? », comme il est surnommé à son arrivée, ne va pas tar- der à se faire un nom en Premier League, propulsant les Gunners au sommet du football anglais en 1998, 2002 et 2004. Manager général d’Arsenal de 1996 à 2018, Arsène Wenger détient le record de longévité d’un entraîneur sur le banc d’un club de Premier League.

Paul Frantz
Né le 10 mars 1927 à Wittisheim
Véritable précurseur Paul Frantz est le grand entraîneur alsacien à l’origine des grands préceptes du football moderne. Réalisant sa carrière de footballeur au sein du monde amateur, Paul Frantz est nommé́ en 1964 entraîneur du Racing Club de Strasbourg. Dès sa première saison à la tête du Racing, l’équipe de Paul Frantz finit la saison à la cinquième place du championnat. Un bel exercice inscrit dans la mémoire collective grâce au formidable parcours réalisé par les Strasbourgeois en coupe des villes de foires, ancêtre de la coupe UEFA. Le second coup d’éclat de Paul Frantz à la tête du RCS n’est autre que le deuxième sacre des Strasbourgeois en coupe de France, lors de l’édition 1965/1966. Après avoir passé plus de six ans à la tête du Racing – ce qui en fait l’entraîneur le plus longtemps en fonction -, Paul Frantz prend sa « retraite sportive », même s’il continue à rester dans le football au sein de la LAFA. Récompensé du titre de chevalier de l’Ordre national du Mérite en 2004, il décède le 30 septembre 2016 à l’âge de 89 ans.

Gilbert Gress
Né le 17 décembre 1941 à Strasbourg
Aucun passionné de football alsacien ne peut oublier son nom : Gilbert Gress, l’entraîneur emblématique qui emmena la Racing au titre de champion de France lors de la saison 1978/1979. Dès 1977, sa carrière de joueur à peine terminée, Gilbert Gress se reconvertit et prend les fonctions d’entraîneur au Racing Club de Strasbourg. Il y impose une méthode basée sur la rigueur, axant la réussite de son groupe sur la condition physique, une ex- cellente hygiène de vie, une grande cohésion d’équipe, et la responsabilisation de chaque joueur. La méthode Gress est révolutionnaire et elle fonctionne. Elle permet le retour du club strasbourgeois parmi l’élite, puis une première saison en D1 achevée à la troisième place. La saison 1978/1979 est celle de la consécration. Après 38 journées idylliques sur les terrains, le Racing Club de Strasbourg est sacré champion de France après une dernière victoire 3-0, décrochée au Stade Gerland face à l’Olympique Lyonnais. La liesse s’empare de l’Alsace, Gilbert Gress est au sommet de sa gloire.

François Keller
Né le 27 octobre 1973 à Colmar
Il est entraîneur de l’équipe réserve du RC Strasbourg à compter de 2004.
Il entraîne l’équipe première du Racing Club de Strasbourg à partir de juillet 2011. Sa première saison à la tête de l’équipe se solde par une montée en championnat de CFA. En juin 2012, il passe avec succès les examens d’entrée pour la préparation en deux années du diplôme d’entraîneur professionnel de football (DEPF), qui est nécessaire pour pourvoir entraîner dans les championnats professionnels de Ligue 1 et Ligue 2. Sa deuxième saison à la tête du club strasbourgeois se solde par une montée en National le 2 juin 2013. Le 29 mars 2014, à la suite des mauvais résultats de l’équipe première de Strasbourg en National, François Keller décide de démissionner de son poste d’entraîneur. Il réintègre le staff du Racing et dirige le centre de formation. Depuis la saison 2016-2017, il entraine l’équipe réserve du Racing qui évolue en N3.

Pour rappel, l’équipe de légende alsacienne déjà constituée par vos votes est la suivante : Gardien : François Remetter
Arrière droit : Jean Wendling
Libéro : Raymond Kaelbel
Stoppeur : Leonard Specht
Arrière gauche : René Hauss
Milieu défensif : René Deutschmann
Milieu relayeur : Lucien Muller
Milieu offensif : Bernard Genghini
Meneur de jeu : Oscar Heisserer
Attaquant n°1: Gérard Hausser
Attaquant n°2: Albert Gemmrich

Pour élire l’entraineur du centenaire :
Rendez-vous sur la page d’accueil du site internet du District d’Alsace.

 

2009-2019 : le retour en grâce du Racing Club de Strasbourg !

Célébré en 2019, le centenaire de l’organisation du foot en Alsace est décrypté, décennie par décennie. Le dixième et dernier volet de cette série historique vous plonge dans la période 2009-2019, époque marquée par le retour en grâce d’un Racing Club de Strasbourg propulsé dans le monde amateur après sa liquidation judiciaire en 2011, les exploits de l’US Oberlauterbach-Eberbach en coupe d’Alsace en passant par ceux de Sarre-Union, Biesheim ou encore l’Olympique Strasbourg en coupe de France. Immersion…

Par le passé, le Racing Club de Strasbourg avait déjà connu des crises, mais des crises comme celle qui allait s’amorcer sur les bords du Krimmeri au début des années 2010, jamais. Relégué en National lors de la saison 2009/2010 après une ultime défaite à Châteauroux, le Racing ne va pas s’en relever. Successeur de Pascal Janin à l’intersaison 2010, Laurent Fournier va manquer d’un cheveu le retour en L2 lors de l’exercice suivant, échouant, malgré un dernier succès acquis à domicile contre Bayonne, à une unité du troisième et dernier promu, l’EA Guingamp.

Miné par des problèmes extrasportifs, le RCS va définitivement toucher le fond quelques semaines plus tard, en plein cœur de l’été. Le 22 août 2011, la sentence tombe, la liquidation judiciaire est prononcée. Club pro depuis 1933, le Racing quitte le monde professionnel par la plus petite des portes, contraint de repartir en CFA2, le cinquième échelon du foot français lors de l’exercice 2011/2012.

Choc des extrêmes
S’il a abandonné son statut de club phare de la région aux SR Colmar qui évoluent désormais deux échelons plus haut, le Racing de François Keller reste l’attraction numéro 1 en Alsace, ses pérégrinations locales fascinant les passionnés de ballon rond, curieux de voir évoluer ce mastodonte du football français face à de modestes amateurs. Promu la saison précédente en CFA2, le FC Steinseltz de Lucien Stohr, qui croisera en championnat le Racing pour une double confrontation historique, est l’exemple le plus criant de ce choc des mondes que personne n’aurait pu imaginer quelques années plus tôt.

Repartie avec des jeunes du cru, à l’instar d’Alexandre Gisselbrecht, Joris Ursch ou encore Steven Keller, la formation strasbourgeoise va très rapidement se retrouver un public, séduit par ces visages juvéniles auxquels il s’associe. Des « De l’UEFA à la CFA, les Strasbourgeois sont toujours là », descendent des travées de la Meinau lors du premier match à domicile de ce Racing amateur, joué face à l’ASIM devant 9 813 spectateurs le 3 septembre 2011.

Des affluences records
A défaut de faire parler de lui par ses prouesses sportives dans un monde professionnel qui paraît bien lointain, le Racing fait toujours couler beaucoup d’encre grâce à… ses supporters. 10 880 spectateurs le 5 novembre en CFA 2 pour le derby face à Schiltigheim, 20 044 le 6 avril 2013 en CFA face à Mulhouse et 27 820 le 22 mai 2015 en National devant Colomiers, les records d’affluence pleuvent au rythme du renouveau d’un club qui se refait, au gré des saisons, un nom dans le foot français.

S’il a retrouvé le giron professionnel en 2017, soit six saisons seulement après sa liquidation judiciaire, tout n’a pas été si simple pour un club alsacien qui aura évité de justesse un nouveau dépôt de bilan en 2012, sauvé in-extremis par Marc Keller et quelques investisseurs amoureux du club avant d’être repêché administrativement deux ans plus tard suite à la disparition de Luzenac, interdit d’accéder en L2 par la LFP.

Sous une bonne étoile, le club strasbourgeois, poussé par toute l’Alsace, se refait admirablement la cerise au cours d’une décennie qu’il aura débuté en CFA2, poursuivit en CFA (ici lors de la montée en National en 2013 – photo Philippe Bergdolt), puis en National et L2 pour la terminer en L1 avec en prime la coupe d’Europe, qualifié pour les tours préliminaires de la Ligue Europa après sa victoire en finale de la coupe de la Ligue 18/19 face à l’EA Guingamp en mars dernier.

Marquée à jamais par l’incroyable résurrection du Racing, la décennie 2009/2019 ne doit pas occulter le passage remarqué des SR Colmar en National. Au sein de l’antichambre du foot professionnel, les Sports Réunis de Colmar y auront évolué pendant six saisons entre 2010 et 2016, les hommes de Damien Ott accrochant même une très belle 4e place lors de l’exercice 2013/2014 (photo Denis Beylet).

Comme pour le Racing cinq ans plus tôt, l’idylle des SRC en National s’est brusquement arrêtée avec un dépôt de bilan au début de l’été 2016. Reparti sur des bases saines en Excellence, l’équipe fanion colmarienne remonte doucement la pente, évoluant lors de cette saison anniversaire en R1 après avoir notamment remporté la coupe d’Alsace lors de l’exercice 2017/2018 face à l’US Sarre-Union.

Théâtre des plus belles joutes régionales, la coupe d’Alsace est passée de main en main au cours de cette dernière décennie. Le RC Strasbourg 2 (2010), l’ASIM (2011), le FR Haguenau (2014 et 2016), Schiltigheim (2012), Mulhouse (2015) ou encore Erstein (2016) ont tour à tour inscrit leur nom au palmarès de l’épreuve régionale mais si une finale devait ressortir sur ces dix dernières années, il s’agirait de l’opposition entre l’US Oberlauterbach-Eberbach et les réservistes colmariens, alors pensionnaires de CFA2.

La coupe est pleine

Jouée à Weyersheim devant près de 2000 spectateurs, la 67e finale de la coupe d’Alsace a tourné en faveur du « petit » au terme d’une partie totalement débridée remportée 4 buts à 3 par l’USOE. Après deux finales perdues en 2010 et 2011, « les Orange », champion d’Excellence la même année, ont réalisé ce 23 juin 2013 l’un des plus beaux exploits de l’histoire de cette compétition.

Légions lors de la décennie du nouveau millénaire, les exploits en coupe de France ont à nouveau rythmé ces dernières années. A commencer par le plus récent, réalisé la saison dernière par l’Olympique Strasbourg, équipe de R2, tombée au stade de 32es de finale face à l’AS Saint-Etienne en janvier dernier au stade de la Meinau.

Avant eux, il y avait eu Biesheim, présente en 16es de finale de l’édition 2017/2018 et éliminée au bout du suspens par le GF 38 lors de l’ultime séance des tirs au but mais aussi et surtout l’US SarreUnion lors de l’épreuve 2015-2016. Qualifiés pour les 8es finale après avoir notamment écarté de leur route Niort (L2) en 16es (1-0), les joueurs d’Alsace Bossue sont sortis par la grande porte, battus par le FC Lorient, pensionnaire de L1. Représentés par ses ambassadeurs en coupe de France, le football alsacien a également récemment brillé sur la scène nationale grâce au futsal et à l’incroyable épopée du Sporting Strasbourg, finaliste de la coupe nationale 2016/2017.

L’Alsace qui brille
Sur la scène nationale, une autre famille du football alsacien s’illustre particulièrement depuis la deuxième moitié des années 2010, celle de l’arbitrage. Dans la lignée de leurs illustres aînés, une nouvelle génération d’arbitres alsaciens va émerger au plus haut niveau du football hexagonal après 2010. En août 2014, Frank Schneider rejoint les assistants Matthieu Lombard et Gilles Lang en Ligue 1, reformant ainsi le trio alsacien qui s’était déjà distingué dans l’antichambre de l’élite par le passé.

Enfin, comment ne pas conclure sans évoquer la carrière, toujours en cours, de l’ex-pensionnaire du centre de formation du RC Strasbourg et dernier alsacien à avoir enfilé le maillot bleu. Invité surprise de la liste de Didier Deschamps lors du Mondial 2014 au Brésil après le forfait de Clément Grenier, Morgan Schneiderlin honore sa première sélection sous la tunique frappée du coq le 6 juin 2014 lors d’un match de préparation à la coupe du Monde face à la Jamaïque au stade Pierre Mauroy de Lille.

Au total, le joueur originaire de Zellwiller aura porté à 15 reprises le maillot de l’équipe de France entre 2014 et 2015, digne successeur des Heisserer, Kaelbel, Muller, Hausser, Genghini ou autre Keller. Des hommes qui, à travers les époques, ont tous marqué de leur empreinte le football alsacien, un football qui fête cette année ses 100 ans.

Joyeux anniversaire !

Article publié le lundi 25 septembre 2019 à 16h45

Gunsbach en quête d’un nouvel exploit !

Ce dimanche à 14h30, l’US Gunsbach 1946 (ici la saison dernière – photo Carine Triquet) recevra le FC Red Star Richwiller pour le compte du tour intermédiaire de la Coupe d’Alsace – Trophée Intermarché. Petit Poucet de ce tour, le club de District 4 aura fort à faire face à l’un des favoris de la compétition, 2ème du groupe E de District 1. Analyse de cette rencontre avec les acteurs principaux.

Cela pourrait devenir une habitude. L’US Gunsbach, club de District 4 va disputer son 5ème match de Coupe d’Alsace cette saison, grâce à un parcours déjà réussi. Et pour cause, le club de la Vallée de Munster a déjà écarté 3 clubs de District 2 pour se hisser à ce stade de la compétition. Une équipe habituée aux exploits donc, et des joueurs qui seront certainement surmotivés au coup d’envoi, malgré les 3 divisions qui séparent les deux clubs.

L’US Gunsbach, descendu cette saison de District 3, a réussi à repartir de l’avant et à restructurer le club après la fin de la fusion avec le FC Zimmerbach, née en 2014, et qui a pris fin en juin dernier. En témoignent leur 3ème place dans le groupe G de District 4 et bien évidemment ce parcours en Coupe d’Alsace. Patrick Pico, l’entraîneur de l’US Gunsbach, n’oublie pas les galères passées.

« Il y a 2 ans on avait pratiquement plus d’équipe, on avait une seule équipe et on était partis avec 8 joueurs ». Ce parcours peut donc être le symbole de la reconstruction du club après la fin de l’entente avec le FC Zimmerbach, qui s’est terminée lors d’un exercice 2018/2019 plus que compliqué, mais qui a su souder un groupe. « La saison dernière on est tombés mais on savait qu’on allait tomber. On a gagné qu’un match dans la saison, mais l’équipe ne s’est pas désunie, on est restés ensemble ».

Cette unité, valeur fondamentale dans le football, leur a permis de « retrouver l’envie de gagner, qui nous avait manqué pendant toute une saison », estime Patrick Pico. « Tout le monde a envie de le jouer ! […] Il y a une vraie attente autour de ce match. ». Cette attente est née dès le tirage au sort, mais l’entraineur du club de la Vallée de Munster, déjà passé sur le banc de l’USG entre 1998 et 2005, a mis en garde ses protégés. « Je leur ai dit de faire attention, de ne pas jouer le match avant dans la tête ». Il a été écouté, puisque son équipe a remporté son dernier match de championnat contre l’AS Rurmersheim, avec sérieux.

Concernant son adversaire, le coach de l’USG sait à qui il va avoir affaire. « Ils n’ont perdu qu’un seul match depuis le début de la saison, ça à l’air d’être du très solide ». S’il reconnait que son adversaire, le FC Red Star Richwiller, sera un véritable défi pour ses joueurs, il croit en son équipe et veut pouvoir « jouer avec nos armes, avoir une équipe au complet », pour ce match de coupe qui « est un peu la cerise sur le gâteau ».

Le FC Red Star Richwiller justement, un club dont le succès de la saison passée ne laisse personne indifférent. En effet, le club a réussi à remporter 11 titres, tant grâce à ses équipes séniors que ses équipes de jeunes. « Cela fait deux années de suite qu’on monte, donc cela amène forcément une très bonne dynamique au club, et cela permet de se renforcer chaque année ». Priorité est donc laissée au championnat, où le club occupe la deuxième place avec un excellent bilan de 7 victoires, 1 match nul et 1 petite défaite, et un titre honorifique de meilleure attaque de son groupe avec 26 buts.

Ainsi, avec les échéances futures qui verront son équipe affronter notamment le leader ainsi que le troisième, Johan Sakhr, jeune entraineur du Red Star, ne cache pas son intention de laisser ses cadres au repos. « C’est un match qui va nous permettre de faire tourner, je ne vais pas forcément le cacher ». Cependant, il ne laissera en aucun cas ses joueurs galvauder ce match. « C’est un match qu’on va jouer forcément pour gagner, puisqu’on joue toujours pour gagner, que ce soit le championnat ou la coupe ».

Richwiller sait également qu’un exploit de Gunsbach est possible, grâce à leur propre expérience. « On a connu ça auparavant en Coupe de France, où l’on a pu sortir des équipes de R2 par exemple. Donc on sait que si nous on a été capables de faire un exploit, pourquoi eux n’en serait pas capable aussi ? ». Club ambitieux, Richwiller n’en reste pas moins raisonnable, et s’est également fixé comme objectif une montée en championnat. Néanmoins, avec un effectif qui permettrait de jouer sur deux tableaux, Johan Sakhr ne négligera pas cette coupe.

« Si on arrive à jouer les deux sans y laisser trop de plumes, c’est une coupe dans laquelle on aimerait bien aller le plus loin possible ». En résumé, peu importe l’adversaire, l’équipe de District 1 va devoir « faire un match sérieux, et ne pas prendre l’adversaire de haut » pour pouvoir accéder au tour suivant. 

Selon Patrick Pico, ce qui fait la force de l’US Gunbach, c’est l’état d’esprit qui règne. « C’est un club convivial ou règne une très bonne ambiance, avec un président, Éric Jibello, et des dirigeants qui s’investissent totalement depuis 3 ans pour reconstruire ce club. […] Personne ne tire la couverture pour soi, tout le monde travaille dans le même sens ». Ce dimanche, nul doute que ses joueurs sauront se servir de leurs exploits précédents et de cet état d’esprit pour, ensemble, tenir la dragée haute à une équipe de Richwiller qui part largement favorite dans cette rencontre.

Article publié le vendredi 15 novembre 2019 à 11:43

Par Antoine BERTHOUX 

Assemblée générale ordinaire à Sélestat le 23 novembre

Première partie d’une matinée d’exception autour du centenaire, la prochaine assemblée générale ordinaire du District d’Alsace de Football se déroulera le samedi 23 novembre 2019 (de 9h à 10h) aux Tanzmatten de Sélestat (ici René Marbach la saison dernière lors de l’AG organisée à Ribeauvillé – photo Carine Triquet). Les clubs sont invités à prendre connaissance des différents documents qui leur seront utiles à cette occasion. 

Le lieu de la 5e assemblée générale ordinaire du District d’Alsace de Football n’a pas été choisi au hasard. 100 ans presque jour pour jour après la création de la Ligue d’Alsace de Football Association (le 1er novembre 1919), le District d’Alsace a choisi de réunir l’ensemble des représentants de clubs à Sélestat là où tout à commencer, en janvier 1919, quelques mois après la fin de la Première Guerre mondiale et le retour de l’Alsace à la France.

Première partie d’une matinée placée sous le signe du centenaire, cette assemblée générale de fin de saison abordera la traditionnelle partie financière et l’approbation des comptes annuels de l’exercice passé. Des propositions de modifications des règlements de District (voir ci-dessous) seront également soumises aux votes des clubs. A noter que ce rendez-vous de fin de saison sera également marqué par le dépôt des jouets récoltés au profit de Carijou à l’occasion de l’opération « Foot de coeur » du 16 novembre. 

Information importante concernant l’émargement des délégués des clubs avant l’AG le jour J, avec plusieurs possibilités pour présenter un justificatif de licence.

Les documents à avoir : 

Textes soumis à l’approbation des clubs : 


Adresse : 
Les Tanzmatten 
Quai de l’Ill – 67600 Sélestat


Article publié le mardi 5 novembre 2019 à 10:51

CFF1 à Durlinsdorf du 18 au 23 novembre : inscrivez-vous !

Le District d’Alsace de Football organise un stage C.F.F.1 Module U9-U11 sur les installations de l’AS Durlinsdorf, du lundi 18 au samedi 23 novembre (de 19h à 23h les soirs de semaine et de 8h à 13h le samedi). Des places sont encore disponibles pour celles et ceux qui souhaiteraient y participer, n’hésitez pas à vous inscrire !

Contenu du stage : 
Foot à 5 – Foot à 8 – Football d’animation
Principes pédagogiques de base pour les U7 – U9 et U11

Conditions d’inscription : 

Participation aux frais : 

  • 100 € (ou 50€ + 2 bons de formation de 25€*) 

* Bons de formation 

La FFF a décidé, au titre de la saison 2019-2020, de simplifier la procédure de l’aide modulaire en dématérialisant les bons formations éducateurs, arbitres et dirigeants dans le cadre du Fonds d’Aide au Football Amateur. Une déduction automatique de 25 € par stagiaire et par module de formation suivi sera appliquée.

Les bons de formation sont utilisables pour tous les modules d’éducateurs suivants, dans la limite d’un (1) bon par module : U6-U7, U9, U11, Sécurité, Projet éducatif, Projet associatif, Animatrice Fédérale, Futsal Initiation, Futsal Entrainement, Football et Handicaps.

Le montant du bon sera déduit du coût de votre formation par le service formation de la Ligue sous condition d’être présent à ladite formation. Aucun remboursement ne sera effectué lorsque le tarif du module sera inférieur au montant du bon. 

Contact : 

Marie-Thérèse Schroeter : mtschroeter@lgef.fff.fr

Article publié le mercredi 13 novembre 2019 à 16:04

 

1999-2009 : les épopées des clubs alsaciens en coupe de France !

Célébré en 2019, le centenaire de l’organisation du foot en Alsace est décrypté, décennie par décennie. Le neuvième et avant-dernier volet de cette série historique vous plonge dans la période 1999-2009, époque marquée par les formidables épopées en coupe de France du Sporting Schiltigheim, des SR Colmar et du FCE Schirrhein (photo Top Image), l’intronisation de Gilbert Schneider puis d’Albert Gemmrich à la tête d’une LAFA en pleine mutation et les fulgurances en coupes nationales d’un RC Strasbourg en perte de vitesse à la fin des années 2000. Immersion…

A l’aube du nouveau millénaire, le football alsacien nage dans une douce félicité. Dans la foulée de la première victoire en coupe du Monde décrochée à la maison par la troupe d’Aimé Jacquet, le nombre de licenciés dans les clubs amateurs explose. Une règle qui n’échappe évidemment pas à l’Alsace, terre de football, qui fête en grande pompe son 80 000 licenciés en l’An 2000 et approchera même les 90 000 à la fin de la décennie.

Année symbolique à l’échelle de l’humanité, le basculement dans le nouveau millénaire l’est aussi pour la Ligue d’Alsace de Football qui voit Ernest Jacky, son emblématique président, céder sa place à son successeur après sept années passées à la tête de l’instance régionale. Dirigeant emblématique du FC Kronenbourg, Gilbert Schneider prend ses fonctions de président de la LAFA le 1er janvier 2001, devenant le premier président du XXIe siècle, et le 6e depuis sa création, en 1919. Très rapidement, Gilbert Schneider souhaite gérer la LAFA comme une entreprise qui s’inscrit dans le tissu local alsacien, devenant un partenaire du monde politique et économique. Cela se traduit concrètement par la poursuite de la formation des dirigeants de clubs, ainsi que celle des entraîneurs.

Révolution numérique
Qui dit XXIe siècle signifie également révolution numérique. C’est sous la présidence de Gilbert Schneider que la LAFA se lance dans cette nouvelle transition. La bascule numérique s’opère doucement. Lancé par la LAFA dans les années 2000, le plan de déploiement informatique a pour objectif de doter les quelques 630 clubs en ordinateurs grâce au soutien financier de la FFF mais aussi des collectivités. Avec l’appui financier du Conseil Général du Bas-Rhin, Gilbert Schneider et la LAFA lancent en parallèle un vaste plan de développement des terrains synthétiques et vont jouer un rôle d’accélérateur dans de nombreuses communes de la région où fleurissent des équipements modernes. L’objectif d’un terrain par canton est largement dépassé et permettra de doter les clubs alsaciens (car le Haut-Rhin s’y met rapidement aussi) d’outils de travail de qualité.

Pour accompagner le tout, La Fédération Française de Football et la Ligue de Football Professionnelle mettent en place en 2002 le « FAI » pour fonds d’aide à l’investissement qui permet un soutien financier aux projets d’investissement ou de rénovation. Réélu en 2004, Gilbert Schneider effectuera un second mandat à la tête de l’institution du football alsacien avant de céder sa place en 2008 après un bouleversement en profondeur de la LAFA durant les deux dernières années de sa seconde mandature.

Albert Gemmrich 7e président

Ancien champion de France avec le Racing en 1979 et ex-international tricolore, Albert Gemmrich, qui a intégré le Comité Directeur de la LAFA en tant que représentant des sportifs de haut niveau dès 2000, devient en 2008 le 7e Président de la Ligue d’Alsace (photo Jean-Marc Loos) avec l’objectif de faire aboutir ou de perpétuer les chantiers entamés par ses prédécesseurs. A la tête de la LAFA, Albert Gemmrich décide de placer le football amateur alsacien comme le vecteur de valeurs fortes, telles que la solidarité, la prévention ou la lutte contre la violence, dont le projet « J’ai Rêvé le Foot » en est l’illustration la plus parlante.

L’Alsace se pare de vert
Décennie de tous les possibles, la période 1999-2009 restera à jamais marqué du sceau des exploits d’équipes alsaciennes en coupe de France. Formation de CFA2 composée de quelques anciens du Racing revanchards et dirigée par un jeune coach nommé José Guerra, le Sporting Club Schiltigheim va réaliser lors de la saison 2002/2003 ce que personne n’avait jusque-là réussi à faire.

Opposés à l’ESTAC, club de D1, en 32es de finale, les coéquipiers de Garip Ayvaz signent leur premier exploit en dominant les Aubois 3 buts à 1. Rebelote en 16e de finale où c’est au tour de l’AS Beauvais (D2), de tomber sous les coups de boutoir de cette bande de copains totalement décomplexée. Et l’euphorie ambiante ne va pas s’arrêter là. En 1/8e de finale, le SC Schiltigheim balaye Toulouse, formation de L2, 3 buts à 0 dans un stade de l’Ill comble. Comme Calais quelques années plus tôt, on se demande alors si les Verts sont en capacité d’aller au bout et c’est toute l’Alsace qui se prend à rêver mais les irrésistibles Schilikois vont finir par céder, face à Rennes, en quart de finale. Dans une Meinau plein comme un œuf, Toifilou Maoulida répond à l’ouverture du score du Spiewak avant que Frédéric Piquionne n’anéantisse les derniers espoirs verts à quelques minutes de la fin du temps réglementaire (1-2).

L’historique aventure schilikoise prend fin en quart de finale mais sème des graines qui ne vont pas tarder à germer dans les esprits. Décomplexés par l’épopée grandiose de Schiltigheim, d’autres clubs vont lui emboîter le pas. En 2004, Ernolsheim/Bruche s’offre un 32e de finale face à l’AS Cannes de Jan Koller, en 2006, c’est au tour des SR Colmar d’éliminer l’AS Monaco de Didier Deschamps en 16e de finale grâce à un but de François Bader, surgi du brouillard avant de tomber en 1/8e face au Rennes de John Utaka. Locomotive du foot alsacien, le Racing s’y met aussi, remportant la coupe de France en 2001 face à Amiens (0-0, 5tab4) et récidivant quatre saison plus tard, en coupe de la Ligue cette fois-ci, l’emportant en finale face au Stade Malherbe de Caen 2 buts à 1.

Schirrhein dans l’histoire
Le Racing, Schiltigheim ou encore Colmar ont plongé l’Alsace dans une liesse indescriptible par leurs prouesses en coupe de France mais personne ne pouvait se douter que le plus retentissant exploit jamais réalisé dans la Vieille Dame allait être l’œuvre d’un « petit » club du nord de l’Alsace, le FCE Schirrhein.

Pensionnaire de l’Excellence, le club nordiste parvient à sortir Clermont Foot en 32e de finale après un scénario totalement inédit. Les joueurs d’Hervé Sturm, qui jouent à Haguenau un 3 janvier devant la bagatelle de 5500 spectateurs, sont menés 0-2 à la pause. On s’attend à une avalanche de buts auvergnate après le repos. Soudain, dans la pénombre d’une aprèsmidi de janvier maussade en Alsace, la magie s’opère. Wagner, Marty, Martzolff et Roth inscrivent 4 buts en 22 minutes (63e – 85e) face à une équipe pro totalement dépassée (photo Top Images). La claque subie face à Toulouse en 16e de finale (0-8) ne viendra pas entamer l’immense joie d’avoir à jamais marqué l’histoire de la coupe de France.

Si les épreuves à élimination directe font le bonheur des footballeurs alsaciens durant cette décennie, le quotidien des championnats est tout autre. Depuis son dépôt de bilan de 1999, le FC Mulhouse reste englué dans le championnat de CFA. Dans l’euphorie de son parcours en coupe de France, le Sporting Schilitgheim se retrouve également en CFA mais les lendemains sont difficiles et les Verts finiront même par se retrouver en DH quelques saisons plus tard.

Au Racing aussi, la décennie est particulièrement synonyme d’instabilité. Quatre relégations et deux remontées en L1 marquent unes période qui s’achève en cauchemar. Lors de l’exercice 2009-2010, le club, qui a échoué d’un point pour la remontée en L1 la saison précédente, descend en National après une ultime défaite face à Châteauroux. C’est une première dans l’histoire du club qui, même dans ses pires cauchemars, n’aurait pas imaginé la suite…

Article publié le lundi 25 septembre 2019 à 16h30

Foot de coeur : la collecte de jouets de retour le 16 novembre

Comme la saison passée (ici à Maisonsgoutte – photo Carine Triquet), le District d’Alsace organisera, en partenariat avec la fédération de charité Caritas Alsace et l’association Carijou, une grande collecte de jouets à l’occasion des plateaux du football d’animation du samedi 16 novembre 2019. Baptisée « Foot de Cœur », cette opération s’adresse principalement aux jeunes pratiquants et pratiquantes de toutes les catégories du football d’animation mais aussi à leurs parents et éducateurs. Explications.
 
Chaque saison, le District d’Alsace souhaite développer son rôle d’acteur de la vie sociale à travers des actions permettant à chacun et chacune de pouvoir exprimer au sein de son club, des valeurs de solidarité, de générosité et d’ouverture aux autres, en lien avec la pratique du football.
 
L’opération « Foot de Cœur » marque la première étape solidaire de cette saison 2019/2020 pour le football alsacien. Inscrite au calendrier d’automne du football d’animation, l’action « Foot de Cœur » permet ainsi de sensibiliser l’ensemble des jeunes pratiquants et pratiquantes qui se retrouveront pour disputer des rencontres lors des plateaux du samedi 16 novembre 2019.

Foot de Coeur 2019 : une collecte de jouets d’occasions

Jouets inutilisés, jouets ayant peu servis, jouets enfuis dans des armoires ou jouets préférés désormais laissés de côté, chaque enfant saura trouver parmi sa panoplie lequel il souhaite offrir dans le cadre de Foot de Coeur.

Une seule condition à respecter : les jouets doivent être apportés en bon état pour s’assurer de leurs secondes vies !

Une collecte qui prend tout son sens en cette période où les fêtes de fin d’années se rapprochent à grands pas. L’occasion surtout pour chaque enfant de se mobiliser individuellement en effectuant un geste de générosité à travers le don de son jouet.

La mobilisation, souhaitée à travers toutes les équipes du foot d’animation (U7 à U11) permettra ainsi de collecter en nombre, avec, pour objectif final, de redonner vie à des jouets inutilisés qui trouveront de nouveaux heureux destinataires, après être passés entre les mains des travailleurs en insertion de l’association Carijou (en savoir plus).

Foot de Coeur, mode d’emploi :

(*) Du 16 au 23 novembre, la collecte peut continuer au sein des clubs qui le souhaitent. Ces derniers seront également invités à rapporter les jouets collectés à l’AG du District d’Alsace le 23 au matin. 

Article publié le mardi 5 novembre 2019 à 11:56

Le fauteuil de leader dans le viseur

C’est un match au sommet qui va se jouer ce week-end entre le leader du groupe A de District 3, l’AS Schillersdorf (ici en rouge face au FC Kindwiller lors des festivités du 85e anniversaire du FC Obermodern – Photo de Laura Etienne) et son dauphin, le FC Mackwiller. Au coude à coude, les deux adversaires d’un jour se joueront la première place ce dimanche à 14h30. Rencontres avec les deux coachs, Nuno Machado (AS Schillersdorf) et Daniel Schoenacker (FC Mackwiller).

« C’est un gros match qui s’annonce, commente d’emblée Nuno Machado, en poste depuis fin septembre et anciennement joueur de l’équipe, les joueurs sont conscients de l’enjeu qui les attend dimanche ». Pour Daniel Schoenacker aux commandes de l’équipe de Mackwiller depuis maintenant quatre ans, le mot d’ordre est simple, les joueurs devront  pratiquer leur meilleur football.

Un match très attendu qui promet d’être fortement disputé d’un côté comme de l’autre. « Nous restons concentrés sur notre objectif, gagner cette rencontre, c’est se maintenir dans le haut du classement », expliquent en cœur les deux tacticiens. Un état d’esprit similaire qui s’illustre par les résultats en championnat de ces deux adversaires d’un jour.

Toujours invaincu cette saison (6 victoires et 2 matchs nuls)et actuel leader, Schillersdorf compte 20 points au classement. « Il faut que nous continuons sur cette bonne dynamique », lance Nuno Machado. C’est en effet un exploit sportif que sont en train de réaliser les joueurs de Schillersdorf. L’équipe est actuellement sur une série d’invincibilité de 30 matchs en toutes compétitions confondues depuis la saison passée. 

Côté Mackwillerois, l’objectif sera bien évidement de mettre fin à l’épopée de son adversaire mais aussi de revenir sa hauteur afin de ne pas voir s’éloigner un possible titre de champion de groupe. Le FCM compte actuellement 17 points (5 victoires 2 nuls et 1 défaite). « C’est très satisfaisant, se réjouit Daniel Schoenacker, nous sommes dans la même dynamique que la saison passée». Le FC Mackwiller avait effectivement accompli une très bonne saison 2018/2019 en District 3 en finissant même champion d’automne et 3e au classement final.

Pleines d’ambitions, les deux formations ont un objectif commun cette saison en championnat, « devenir champion du groupe pour monter en division supérieure », expliquent les deux entraîneurs, même s’il est plus nuancé d’un côté que de l’autre. Pour Nuno Machado, le but est de créer le même exploit que la saison dernière. L’équipe évoluait alors en D4 et avait finit première de son groupe avec à la clé, la montée. Du côté de son homologue, la perspective est de d’abord se maintenir avant de viser plus haut.

Dans ce contexte, le match de ce dimanche sera donc très important pour de ces deux formations. Pour Nuno Machado, la sérénité est de mise mais pas trop. Le coach connaît son effectif, une équipe de copains qui aime jouer au foot. Un état d’esprit similaire chez son adversaire, « les joueurs se connaissent tous depuis longtemps, ils donneront tout sur le terrain », indique Daniel Schoenacker.

Une belle rencontre sportivement parlant qui attend donc ces deux concurrents directs au classement, « nous faisons confiance à nos joueurs » concluent ensemble les deux coachs. Alors lequel des deux saisira l’opportunité de prendre seul la tête du groupe ? Réponse dimanche à partir de 14h30 au stade municipal de Mackwiller.

Article publié le jeudi 7 novembre à 17:41

Par Amandine FORSTER

 

Une convention au service de l’inclusion

Déployée depuis un an sur les installations de l’AS Strasbourg, au stade de la Rotonde, l’opération « un ballon pour l’insertion » permet à des personnes en situation de grande précarité de bénéficier d’une séance de football hebdomadaire (le lundi de 10h à 12h) destinée à leur redonner, par le champ du sport, un cadre social et faciliter leur (ré)insertion. Afin de pérenniser cette action, une convention de partenariat a été signée ce lundi matin entre le club de l’ASS, la ville de Strasbourg et le District d’Alsace (photo Amandine Forster).

Ils sont originaires d’Iran, d’Afghanistan, d’Ouganda, d’Albanie, du Tchad ou bien tout simplement de France. Ils viennent des quatre coins du globe, parlent des langues différentes, ont des parcours de vie cabossés mais ont tous une passion commune, le football. Langage universel, le ballon rond leur permet de sortir, chaque lundi matin, l’espace de deux heures, d’un quotidien difficile, fait de précarité, d’isolement et de solitude. 

« Le football joue un rôle sociétal important, le District d’Alsace souhaite l’assumer pleinement, cette opération en est l’une de ses illustrations », expliquait ce lundi matin René Marbach, le président de l’instance alsacienne, à l’occasion de la conférence de presse organisée autour de la signature d’une convention de partenariat entre l’AS Strasbourg, la commune strasbourgeoise et le District d’Alsace de Football. 

De gauche à droite : René Marbach (Président du District d’Alsace), Gilbert Bald (Président AS Strasbourg) et Serge Oehler (Adjoint au Maire), lors de la signature de convention ce lundi matin – photo Amandine Forster.

Initiée en 2014 par Samuel Raveau, jeune volontaire en service civique au sein de la Ligue d’Alsace de Football et piloté depuis le départ par Nourredine Aït-Mouloud, conseiller technique, l’opération « Un ballon pour l’insertion » a depuis fait son petit bonhomme de chemin. Dupliquée à Mulhouse en 2015 et associée la même année au club de l’ASE Cité de l’Ill pour le pendant strasbourgeois, cette action a été délocalisée la saison dernière sur les installations de l’AS Strasbourg pour des raisons d’accessibilité. 

« Nous avons tout de suite adhéré à cette idée, une association ne fonctionne pas dans la performance mais dans l’aide aux personnes. Il était pour nous logique et légitime de participer à cette aventure, » indiquait pour sa part Gilbert Bald, le président de l’AS Strasbourg. Au service de l’inclusion sociale, ce projet solidaire a vocation à recréer du lien social tout en bénéficiant des bienfaits du sport sur la santé afin de permettre à ses participants de s’inscrire dans une processus de réinsertion durable. 

« Le football peut redonner un peu de dignité. Les participants viennent toujours avec le sourire, ils ont le sentiment d’exister, » compétait dans son allocution le président strasbourgeois. Réalisée et signée dans la perspective de consolider et d’asseoir l’action dans le temps sur les installations de la Rotonde, cette convention tripartite permettra également à ses bénéficiaires de participer à plusieurs temps forts pendant la saison sportive.

En complément des séances hebdomadaires, une participation aux Journées du Foot est d’ores et déjà actée, au même titre qu’est programmée une matinée citoyenne en compagnie des homologues de l’action mulhousienne ou encore la concrétisation d’un projet monté avec des étudiants en DEUST Inadaptations sociales de l’Université de Strasbourg. « Peut-être que demain, avoir participé à cette opération sera à l’origine d’une ouverture vers un travail, un logement, des choses auxquelles tout le monde aspire mais qui sont parfois loin d’être évidentes, » soulignait Serge Oehler, l’adjoint au Maire de Strasbourg en charge des Sports. C’est tout ce qu’on leur souhaite !

Regarder le reportage d’Alsace 20 

Les caméras d’Alsace 20 se sont arrêtées sur l’opération « Un Ballon pour l’Insertion » ce lundi matin au stade de la Rotonde à l’occasion de la signature de convention entre l’AS Strasbourg, la ville de Strasbourg et le District d’Alsace de Football destinée à pérenniser cette action dans le temps. Projet à vocation sociale, cette opération permet, à Strasbourg et à Mulhouse, à des personnes en situation de grande précarité, de bénéficier d’une séance d’entraînement hebdomadaire au service de l’inclusion. Reportage signé Cécile Mootz et Camille Rolland pour Alsace 20.

Article publié le lundi 4 novembre 2019 à 15:45 

APS : assemblée générale le 24 novembre à Sélestat

L’Association de Prévoyance et de Solidarité (APS) du District d’Alsace, présidée par Hubert Goetz, tiendra son assemblée générale annuelle le dimanche 24 novembre 2019 à partir de 9h aux Tanzmatten de Sélestat. Une AG souhaitée très divertissante, au lendemain des festivités programmées autour des 100 ans du football alsacien. 

Cette année, l’AG est convoquée exceptionnellement dans le cadre de l’anniversaire du football alsacien, fêté en grande pompe tout au long de ce week-end du 23 et 24 novembre aux Tanzmatten de Sélestat, là où tout adébuté, il y a 100 ans.

Placée sous le signe de la mémoire et ponctué par la traditionnel remise de rentes, ce rassemblement des acteurs du football alsacien sera rythmé par de nombreux temps forts autour de la célébration du centenaire, d’une exposition historique à la projection de films d’archives inédits.

Article publié le mercredi 6 novembre 2019 à 10:25

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