Les Lions ont les crocs

Champion de la DH francilienne et toujours en course dans les playoffs d’accession à la D2, Acces futsal (ici face au Stockfeld au mois de mars) se présentera samedi à Lens (17h) face au Sporting Strasbourg (DH) en finale de la coupe nationale futsal. La première finale de l’histoire d’un club aux ambitions élevées qui emporte tout sur son passage…  

« Pourquoi ne pas la gagner ? » Interrogé début mars alors que son équipe s’apprêtait à affronter le Stockfeld futsal en 16e de la coupe nationale, Sami Sellami, le président du club de DH francilienne basé à Villeneuve-la-Garenne dans les Hauts-de-Seine, se montrait résolument ambitieux quant à l’avenir de sa formation en coupe nationale futsal. Trois mois plus tard, force est de constater que cette phrase anodine, apparentée à une boutade balancée entre deux déclarations, n’avait en réalité rien d’onirique. Lancé en 2014 pour valoriser le projet social de l’Association citoyenne, culturelle, éducative et sportive (ACCES) née cinq ans plus tôt, le club de futsal éponyme s’est rapidement donné les moyens de ses ambitions. 

Des ambitions colossales, illustrées par un projet sportif solide renforcé par les arrivées en début de saison de plusieurs internationaux tricolores et d’un coach de renom dans le microcosme du football mondial, Marcelo Serpa. « L’arrivée de Marcelo, ancien très grand joueur de futsal et ex-sélectionneur de la Malaisie a apporté encore plus de crédibilité au projet. L’équipe est composée d’un noyau dur de joueurs expérimentés de D1. Acces est un club qui se donne les moyens de réussir, » pose d’entrée Kamel Hamdoud, ancien du Sporting Paris et de KB arrivé à Acces l’été dernier. Comme l’international tricolore aux 85 capes sous la tunique frappée du coq, plusieurs futsaleurs de renom ont décidé de se lancer dans l’aventure en début de saison.

Aux arrivées de Mustapha Otmani (Garges) et Moustafa Kourar (Bagneux) en 2014 se sont ajoutées l’été dernier celles des frères Mohammed (KB) ou encore de Louis Alexandre Pezeron (KB), un effectif à faire pâlir bon nombre de clubs de D1. Conséquences, les résultats sont au rendez-vous et le club de la petite couronne tourne déjà à plein régime. Championne de la relevée DH d’Ile-de-France, la formation de Marcelo Serpa est en passe de remplir tous ses objectifs. « L’objectif du club était cette saison de monter en D2 et d’aller le plus loin possible dans la coupe nationale. Nous jouons notre finale d’accession contre Avion le 17 juin et la finale de la coupe ce samedi. Notre saison va se jouer sur ces deux matchs, » explique Kamel Hamdoud. Quintuple vainqueur de la coupe nationale, il se méfie cependant du Sporting.

« Sur le papier, on peut dire que l’on est la favori mais c’est l’erreur à ne pas faire. Il ne faut surtout pas les sous-estimer. Ils ont sorti des grosses écuries et démontrer qu’ils n’étaient pas là par hasard, la rencontre sera très ouverte. » Victime d’une entorse de la cheville face à Laval en demi-finale il y a quelques semaines, Kamel Hamdoud ne sera pas sur le parquet de la salle Léo Lagrange à Lens samedi à 17h mais a confiance en ses coéquipiers pour ramener le titre à Villeneuve-la-Garenne. « Nous avons plusieurs joueurs d’expérience qui savent parfaitement gérer les temps forts et les temps faibles, cela peut jouer en notre faveur. » Les Lions (en référence à l’emblème du club) ont les dents longues et rêvent de devenir rois, au Sporting Strasbourg de tout tenter pour leur empêcher de monter sur le trône.

Article publié le vendredi 9 juin 2017 à 17:42

 

La première de l’ère moderne

Le Sporting Strasbourg Futsal jouera ce samedi (17h) à Lens la finale de la coupe nationale Futsal. Une première pour un club alsacien depuis la mise en place de la nouvelle formule avec des matchs à élimination directe. Les Strasbourgeois peuvent y croire.

L’Alsace connaît parfaitement bien cette coupe nationale futsal créée en 1994. D’abord parce que le futsal a eu très tôt une place particulière dans la région. Le Mouloudia a été le premier club régional à participer à une finale qui, au départ, se jouait sous forme de plateaux avec plusieurs équipes. Mars Bischheim s’imposait aussi dans l’épreuve en 1999 à Liévin, six ans avant que le FC Mulhouse n’en fasse de même à Lons-le-Saunier. L’Alsace a aussi accueilli deux finales, en 2002 au Palais des Sports de Mulhouse, mais aussi en 2012 à Strasbourg. Depuis la mise en place de la nouvelle formule avec les matchs à élimination directe, les clubs alsaciens ont eu bien plus de mal à atteindre les phases finales. D’ailleurs, depuis 2010, deux clubs seulement ont inscrit leur nom au palmarès : le Sporting Paris Futsal à cinq reprises et Kremlin Bicêtre, par deux fois, c’est-à-dire les deux clubs qui dominent le futsal français.

C’est dire  l’authentique exploit réalisé par les Strasbourgeois qui évoluent en DH cette saison et qui ont notamment éliminé le tenant du titre, KB United. Paradoxal pour cette équipe strasbourgeoise qui a longtemps évolué au niveau national sans parvenir à se hisser en quart de finale et qui va au bout alors même que la saison en championnat de Division d’Honneur aura été compliquée. « On en est conscient, on sait qu’on en fera pas cinquante des finales », explique d’ailleurs Fayçal Amroune, le président du club strasbourgeois qui avait fait de la coupe nationale le principal objectif du club cette saison.

Depuis la qualification face à Toulon, Toufik Jelti a maintenu deux séances au moins par semaine dans cette fin de saison et il pourra disposer d’un groupe au complet. Un groupe qui rejoindra dès aujourd’hui le Pas-de-Calais afin de s’entraîner dans la salle lensoise dès ce vendredi soir. Un bus de supporters rejoindra l’équipe demain avec la ferme volonté de pousser son équipe à un exploit face à Acces Paris, une équipe francilienne de Futsal, dopée cette saison par la présence de trois internationaux. Pas insurmontable aux yeux de Fayçal Amroune. « J’ai vu leur demi-finale à Héricourt. C’est une belle équipe mais ce n’est pas impossible pour nous, à condition d’être capable de rééditer les matchs que nous avons réalisé face à KB ou contre Toulon. C’est un club pour lequel nous avons un profond respect. Que le meilleur gagne », conclut le président strasbourgeois qui sait que l’objectif est déjà atteint avec cette place en finale. Il reste à conclure cette belle aventure au cours d’un match que vous pourrez suivre en direct sur la site de la Ligue et sur notre page facebook.

Article publié le jeudi 8 juin 2017 à 10:12

 

Rassemblement dominical du 18 juin

Cinq sélections U13F (Bas-Rhin/Haut-Rhin/Bade du Sud 1 et 2/Franche-Comté) participeront à un tournoi international le dimanche 18 juin, à Kintzheim près de Sélestat (9h). A l’issue du tournoi, une opposition amicale est programmée (17h) entre les sélections U12F bas-rhinoise et haut-rhinoise (photo).

Tournoi international U13F : 
Le programme complet du tournoi
Les joueuses U13F 67 convoquées
Les joueuses U13F 68 convoquées 

Match amical U12F : 
Les joueuses U12F 67 convoquées
Les joueuses U12F 68 convoquées
 

Article publié le mercredi 7 juin 2017 à 17:40

La 7e édition est lancée !

Le lancement de la 7e édition des Journées du Foot pour Tous s’est déroulé ce mardi soir à la salle des fêtes d’Illkirch-Graffenstaden (photo). De mercredi à samedi, le football diversifié sera à l’honneur au stade Albert Schweitzer de le FAIG. Handifoot, foot des écoles, foot adapté, football solidaire, féminines, vétérans, le programme s’annonce haut en couleur et en émotion…

C’est un rendez-vous désormais traditionnel. Depuis maintenant six ans et la première pierre posée à Haguenau en juin 2011, le football diversifié a pris l’habitude de se réunir dans son ensemble, début juin autour d’une semaine axée sur le partage, l’échange, la solidarité et le don de soi. « Cette semaine est une parfaite illustration des valeurs que nous défendons, le respect d’autrui, la solidarité, la générosité. Elle permet de mettre en pleine lumière ce que le football peut apporter de plus beau, du partage et de l’émotion, » déclarait en substance René Marbach, le président délégué du District d’Alsace dans son allocution ce mardi soir à l’occasion de la soirée d’ouverture de cette 7e édition.

« Les valeurs sportives sont universelles et fondées sur le mieux vivre ensemble, cette semaine en sera la démonstration, » indiquait de son côté le maire de la ville hôte, Claude Froehly. Lancées officiellement ce mardi soir, ces Journées du Foot pour Tous 2017 permettront, en l’espace de quatre jours, de mettre en lumière les pratiques du football diversifié, offrant à tout à chacun l’opportunité de venir pratiquer son sport favori quelque soit son âge, son handicap et sa situation sociale. Ouverte au grand public, cette nouvelle édition proposera à nouveau un programme copieux (voir ci-contre).

Du Handifoot au football adapté en passant par le football en milieu scolaire, les finales des coupes d’Alsace vétérans, le football féminin, d’entreprise ou encore la journée nationale des débutants, cette nouvelle édition des journées du « Foot pour Tous » offrira en quelques jours un condensé de la quasi-totalité des pratiques du sport le plus populaire en France. Un football pour tous et par tous devenu un véritable temps fort de la saison footballistique à venir découvrir dès demain au stade Albert Schweitzer de la FAIG, sur la commune d’Illkirch-Graffenstaden.

Article publié le mardi 6 juin 2017 à 23:45

« La proximité ? la clé du succès ! »

Devenues de véritables institutions dans le football alsacien, les coupes du Crédit Mutuel fêtent cette année le cinquantenaire de la création de la première du nom, jouée dans le secteur Haguenau lors de la saison 1967/1968. A l’aube des finales disputées de samedi à lundi sur tout le territoire alsacien, rencontre avec Jean-Philippe Zorès (au centre), leur père fondateur.

C’est l’ironie de l’histoire. Ancrées dans le paysage footballistique alsacien depuis un demi-siècle, les coupes du Crédit Mutuel made in Alsace trouvent leur genèse en… Vendée. Jeune inspecteur de la banque mutualiste, Jean-Philippe Zores participe en 1967 à un séminaire organisé par la banque mutualiste dans l’ouest de la France. « En discutant de football avec des collègues d’Ile-de-France lors de ce séminaire, j’ai découvert qu’une coupe du Crédit Mutuel existait déjà dans leur région, » se souvient Jean-Philippe Zores. Séduit par le concept, le jeune salarié de la banque coopérative décide, sitôt rentré en Alsace, de proposer un projet similaire à Albert Gottri, ancien responsable de la commission des coupes de la LAFA.

« Le projet lui a tout de suite plu et nous nous sommes lancés communément dans l’aventure, » explique l’ancien secrétaire et président des SR Haguenau. « La première coupe a eu lieu dans le secteur Haguenau lors de la saison 1967/1968. 24 équipes y ont pris part à cette compétition remportée par le FC Drusenheim, » raconte-t-il. Jouée entre clubs voisins, l’épreuve fait rapidement des émules. « Le succès a été rapide. En quelques années, pratiquement tous les clubs de l’Alsace du Nord y participaient, à tel point que nous avons été obligés de scinder en deux le District d’Haguenau pour proposer une seconde coupe du Crédit Mutuel au secteur Wissembourg. »

Implantée dans le nord de l’Alsace au démarrage, la « CMDP » se déploie en l’espace de dix ans sur l’ensemble de l’Alsace. Nord Haguenau, Nord Wissembourg, Ouest, Bruche-Ackerland, Strasbourg CUS, Centre, Colmar, Hardt 3 Vallées, Sundgau, Sud, dans les dix secteurs (qui deviendront plus tard les dix territoires de la Ligue d’Alsace), un comité d’organisation est chargé de l’organisation, la gestion et la promotion de la coupe du Crédit Mutuel. « C’est surtout la proximité qui a fait le succès de ses coupes, » analyse leur instigateur. « Chaque match est un derby, je me souviens d’ailleurs du finale entre Schirrhein et Betschdorf devant 3000 spectateurs dans les années 70. » Accompagnées de dotations (tombolas, maillots, chèques…), les coupes du Crédit Mutuel font l’unanimité et s’exportent même dans d’autres sports. « Les coupes du Crédit Mutuel version football ont fait des petits. Elles existent également dans le basket, le tennis, le handball et même le ski, » détaille Jean-Philippe Zores.

Dans d’autres sports et chez les jeunes, la banque coopérative soutenant depuis quelques années les coupes d’encouragement. « Les finales des coupes d’encouragement jeunes sont depuis organisées en lever de rideaux des finales séniors, » indique l’ancien président du comité d’organisation de l’épreuve dans le secteur Haguenau. Comme chaque année depuis 50 ans, Jean-Philippe Zorès ne dérogera pas à la règle en ce week-end de finales. « Je serai à Ittenheim pour la finale entre Dahlenheim et Ernolsheim/Bruche. » De Ittenheim à Hirsingue en passant par Schleithal et Rumersheim, les dix finales des coupes du Crédit Mutuel animeront une fois n’est pas coutume l’ensemble du territoire alsacien à l’occasion de la Pentecôte. « Que la fête soit belle ! »   

Article publié le samedi 3 juin 2017 à 15:47

Jour de coupe U11

La phase départementale bas-rhinoise de l’opération Jour de Coupe U11 se déroulera le dimanche 11 juin à Reichstett. Ateliers Eco-Foot, tir radar, tennis-ballon accompagneront cette journée festive…

Article publié le mercredi 31 mai 2017 à 21:16

Le foot dans tous ses états

La 7e édition des Journées « Foot pour tous » se déroulera au Stade Albert Schweitzer d’Illkirch-Graffenstaden du 6 au 10 juin prochain. Au milieu des nombreuses festivités programmées, les finales régionales du Football Adapté se disputeront le jeudi 8, en partenariat avec la Ligue d’Alsace de Sport Adapté. Rencontre avec Jennifer Meyer, sa coordinatrice régionale (ici à gauche).

Si Jennifer Meyer a arrêté le foot31ball en 2013 suite à une blessure aux ligaments croisés, elle n’a pas totalement coupé les liens avec le sport, ni avec le ballon rond. Ancienne capitaine d’un FC Vendenheim, qu’elle a fréquenté pendant 20 ans, dont la moitié passée entre l’élite nationale et son antichambre, l’ex-défenseuse a dédié sa vie professionnelle au développement du sport adapté. Une pratique à différencier du handisport. « Il y a deux fédérations distinctes, expose-t-elle. Notre spécificité n’est pas sur le sport mais sur le public. La fédération de handisport (FFH) a reçu délégation ministérielle sur le public handicap moteur ou sensoriel. Si je parle de foot, le handisport va avoir le foot-fauteuil, le cécifoot, parce qu’il y a un handicap sensoriel, donc la vue, ou les sourds. Le handisport a différents publics et différentes pratiques. Nous, sport adapté, c’est uniquement un public concerné par du handicap mental ou psychique ».

Évolution croissante
Un public que Jennifer Meyer a appris à connaître sur les bancs de la faculté. Titulaire d’un DEUST Activités Physiques Adaptées de l’Université de Strasbourg, elle intègre la Ligue d’Alsace de Sport Adapté en 2007, à 22 ans. Bénéficiant au départ de l’un des 150 postes déployés à travers l’hexagone par la Fédération Française de Sport Adapté, celle qui soufflera ses 32 bougies le 16 juillet prochain a été le témoin, et l’actrice, du développement de la pratique sportive adaptée. « On était en dessous de 40 000 licenciés au niveau national, se souvient-elle, et aujourd’hui on a passé la barre des 60 000. En Alsace, nous comptions entre 600 et 700 licenciés, et en développant, en travaillant avec les partenaires et les établissements, aujourd’hui nous sommes arrivés à 1 300 licenciés ». Une évolution que celle qui s’est frottée aux Wendie Renard, Élodie Thomis ou autres Eugénie Le Sommer, explique aussi par l’intérêt croissant des associations sportives traditionnellement réservées aux valides pour l’accueil d’individus souffrant de déficience intellectuelle.

Au cœur du jeu
« On travaille avec ces clubs-là, développe Jennifer Meyer. On veille à bien les accompagner pour que l’intégration, quand elle est possible, et j’insiste sur le fait qu’elle ne l’est pas toujours, se fasse dans les meilleures conditions. Nous les accompagnons d’un point de vue administratif au début. Pour le coup, la FAIG est directement concernée parce qu’ils ont ouvert une section sport adaptée. Ils ne sont pas encore affiliés à notre fédé, mais leur section loisir accueille des gamins en situation de handicap mental ». Certains s’adonnent à la compétition, et c’est notamment le cas des participants aux finales régionales du football adapté du jeudi 8 juin prochain où se retrouveront une quinzaine d’équipes qui évolueront dans une formule de football à 7, réparties dans deux divisions : D2 et D3. « La D3 est un niveau très débutant énonce-t-elle. Les sportifs, les joueurs sont vraiment centrés et focalisés sur le ballon et la cible, le but. Marquer ou défendre, il n’y a pas vraiment de collectif, ou un tout début. Alors qu’en D2 il y a déjà ce collectif qui va intervenir. Donc c’est plus sur le traitement de l’information, la notion de l’adversaire, de coéquipiers. Et il y a vraiment des stratégies qui se mettent en place ». Un évènement qui marquera la fin de leur saison sportive, marquée par le futsal, mais aussi par la natation ou le badminton pour ne citer que ces disciplines.

Article publié le dimanche 28 mai 2018 à 20:14

Coupe d’Alsace – Trophée Intermarché : Erstein, c’est fou !

L’AS Erstein a décroché face cet après-midi face au FC Hégenheim (1-0) la première finale de la coupe d’Alsace – Trophée Intermarché de son histoire, 30 ans après sa finale perdue face aux Pierrots Vauban. Un succès historique pour les Sucriers qui vient couronner une saison exceptionnelle, quelques jours seulement après son titre de champion de la Division d’Honneur.

La 71e coupe d’Alsace est pour l’AS Erstein. Un but de la tête signé Vincent Destenay après un coup franc joué rapidement par Julien Heiligenstein juste après le repos (53’) aura suffi aux Sucriers pour prendre le meilleur sur leur dauphin et principal rival dans la course à la montée en CFA2 cette saison, le FC Hégenheim. Devant un public venu en masse se presser au parc des sports d’Ernolsheim/Bruche – plus de 1000 spectateurs – les hommes du duo Eric Ott/Cédric Mehl ont globalement dominé les débats, Marco Paulos, le portier des Diables Rouges, ayant longtemps permis aux siens de rester à flots dans la rencontre grâce à plusieurs arrêts de grande classe dans une première mi-temps à sens unique. « Je pense que globalement, cette victoire est méritée, elle récompense tout le travail d’un groupe qui a réalisé une saison incroyable, » se délectait au coup de sifflet final Cédric Mehl.

Dominateurs, les Sucriers, incapables de faire le break après leur ouverture du score, se sont pourtant fait peur en fin de match, remettant leur sort entre les mains – ou plutôt le corps – de Matthieu Sonntag, leur portier, sorti rapidement dans les pieds d’Anthony Pelcener en toute fin de match. « On s’est fait peur, » reconnaissait Eric Ott, heureux de pouvoir offrir à tout un club un titre historique, 30 ans presque jours pour jours l’avoir approché une première fois en 1987, finaliste malheureux de la finale 1987 face aux Pierrots Vauban. « Nous avons beaucoup de respect pour ces personnes qui pour la plupart, sont toujours au club. Nous avons conscience que sans eux, le club ne serait peut-être pas là où il est aujourd’hui, c’est un joli clin d’œil, » appréciait le co-entraîneur ersteinois.

Même si la saison n’est pas encore tout à fait terminée pour l’AS Erstein – qui aura l’opportunité de soulever un troisième trophée le 5 juin en cas de victoire face à l’US Nordhouse (P) lors de la finale de la coupe Crédit Mutuel Centre jouée à Heiligenstein – elle est déjà exceptionnelle et restera graver à jamais dans l’histoire du club. « Nous écrivons notre page de l’histoire, » concluait sobrement et avec humilité Cédric Mehl. 20e club à soulever la vieille dame régionale à l’occasion de son 70e anniversaire, l’AS Erstein est, cet après-midi, entrée un peu plus dans l’histoire du football alsacien.

Article publié le jeudi 25 mai 2017 à 20:24

Coupe d’Alsace féminine : Bischheim sur le toit de l’Alsace

Au terme d’une finale relevée où le suspense a régné de bout en bout, ce sont finalement les filles de Mars Bischheim qui ont remporté cet après-midi à Ernolsheim-sur-Bruche la finale de la coupe d’Alsace féminine face à Oberhergheim (3-2), soulevant au passage la coupe régionale pour la première fois de l’histoire du club. 

La rencontre débute tambour battant lorsqu’Elodie Fahnert perce la défense bischheimoise dès les premières secondes. Le ton est donné et le Mars va mettre le pied sur le ballon, en redoublant les passes pour faire craquer la défense tactique Oberhergheimoise. A la 13e minute, Nadège Essoh lance parfaitement Clara Rouillard dans l’intervalle, qui va tromper la gardienne pour ouvrir le score d‘un plat du pied. Quatre minutes plus tard, Charlotte Canus se débarrasse de son vis-à-vis pour filer vers le but. Elle claque une frappe de l’extérieur du pied imparable pour la gardienne.

On peut alors penser que la finale va tourner à la correction puisqu’Oberhergheim ne se montre pas dangereux. A la 34e minute, sur un contre anodin, Virginie Greigert ajuste la gardienne et relance ses coéquipières. Les joueuses du Mars Bischheim ne sont plus sûres de leur force et commencent à douter puisqu’elles ne concrétisent pas leurs nombreuses occasions. La mi-temps intervient au bon moment pour Stéphane Martos qui peut remobiliser ses troupes. En deuxième mi-temps, le Mars asphyxient complètement son adversaire, elles campent dans le camp d’Oberhergheim. Cette domination va porter ses fruits puisqu’à la fin de la rencontre, le Mars triple la mise par l’intermédiaire de Laura Cuillière qui marque d’une belle frappe touchant la transversale.

Comme à son habitude Oberhergheim ne lâche rien et va refaire planer le doute en inscrivant un deuxième but sur un contre, c’est Elise Tschaenn qui bat Tracy Hesse. La rencontre se finit et laisse un gout amer à Laurent Solohub. « On a pas été loin, comme on dit, si prêt si loin. Parce que l’on savait qu’elles étaient supérieures individuellement et collectivement mais sur nos valeurs de toujours, de courage et de discipline tactique on les a embêté ». Pour Stéphane Martos « Oberhergheim n’a rien lâché, ils nous ont mis le doute et après en deuxième on a maitrisé le ballon mais on s’est montré moins dangereuse » avant de conclure « la DH est très forte en Alsace et on l’a encore vu aujourd’hui ».

Article publié le jeudi 25 mai à 16:48

Florent Bibiloni

Coupe d’Alsace – Intermarché : Le jour de gloire est arrivé

La 71e finale de la coupe d’Alsace – Trophée Intermarché opposera cet après-midi (17h) au parc des sports d’Ernolsheim/Bruche le FC Hégenheim (DH) à l’AS Erstein (DH). Une finale inédite entre les deux gros bras de la Division d’Honneur cette saison organisée dans le cadre du 70e anniversaire de la compétition régionale et du cinquantenaire de la création du football féminin en Alsace.

Hégenheim – Erstein. L’affiche de la coupe d’Alsace 2016/2017 proposera cet après-midi un ultime duel entre les deux meilleures formations de l’élite régionale cette saison. Un duel inédit entre les Sucriers du duo Eric Ott/Cédric Mehl, sacrés champions de la DH la semaine passée et leurs dauphins, les Diables Rouges de Vincent Milliet. « Les joueurs ont conscience de vivre quelque chose de grand, d’avoir l’opportunité cet après-midi de marquer l’histoire du club et leur propre histoire aussi, » pose d’entrée Vincent Milliet, le coach haut-rhinois, vainqueur de la compétition régionale en 2007 face au Racing Club de Strasbourg avec le FC Mulhouse.

A Erstein comme à Hégenheim, la deuxième finale de l’histoire du club 30 ans après celle perdue face à Vauban à Obernai en 1987 revêt une importance capitale. « Ce genre de match, les joueurs n’auront pas la possibilité dans jouer cinq dans leur carrière. Nous réalisons une très belle saison, cette finale est la cerise sur le gâteau, » indique le duo d’entraîneurs Cédric Mehl et Eric Ott, champions de l’élite régionale dimanche dernier à Kronenbourg. Inédit en son genre, l’acte final de la coupe d’Alsace – Trophée Intermarché entre deux adversaires très proches sportivement s’annonce ouvert comme jamais.

« C’est très serré, la rencontre devrait se jouer à la forme du moment, l’état de fraicheur des joueurs devrait faire la différence dans la dernière demi-heure, » se projette les entraîneurs des Sucriers. Son de cloches identique du côté de leur homologue haut-rhinois. « Toute la semaine, nous avons essayé de soigner les petits bobos avec notamment des séances de cryothérapie pour être à 100% de notre forme physique aujourd’hui, » explique Vincent Milliet. Le décors est planté, reste maintenant à savoir qui d’Erstein ou d’Hégenheim, sera cet après-midi à Ernolsheim/Bruche le vingtième club de l’histoire à inscrire son nom au palmarès de la « vieille dame » régionale. Coup d’envoi à 17h.

Les groupes : 

FC Hégenheim :
Le groupe : Marco Paulos, Yannick Heinrich, Abdelghani Bouhouche, Quentin Barth, Anthony Pelcener, Michael Stangl, Khaled Abdelouhab, Roberto Zullino, Christian Zol, Ramdane Bellabas, Benoît Haaby, Rachid Bouhezila, Michael Gil, Eric Yabouk
Entraîneur : Vincent Milliet.

Absents : Gilles Richard (suspendu), Loïc Steiner (blessé), Karim Byouline (blessé), Laurent Matter (blessé), Rodrigue Laurent (blessé).

AS Erstein :
Le groupe : Mathieu Sonntag, Nicolas Fleck, Gaétan Knobloch, Guillaume Hannus, Foday Camara, Ludovic Zinck, Vincent Destenay, Aissa Mahzem, Antoine Ducaroy, Julien Heiligenstein, Alexandre Delau, Lucas Ibanez, Lucien Chevrier, Lucas Sala.
Entraîneurs : Eric Ott/Cédric Mehl

Absents : Jérémy Stroh (blessé), Jean-Philippe Sabo (essai à Rodez), Matthieu Tritz (blessé), Alexis Cascoin (blessé), Valentin Charron (blessé).

Article publié le jeudi 25 mai 2018 à 6:54

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