Lancement de l’opération clubs 2e étoile !

L’opération clubs 2e étoile est sur le point de démarrer. Le courrier cosigné par le Président de la FFF, Noël Le Graët, et le Président de la LFA, Marc Debarbat, qui annonce officiellement aux clubs le lancement de l’opération, est en cours d’acheminement. Il devrait arriver dans les clubs dans les prochains jours. A noter que plusieurs affiches de nos Champions du Monde seront jointes à ce courrier.

Dès le 15 février prochain, les clubs seront destinataires d’un mail sécurisé sur leur messagerie officielle, leur indiquant la marche à suivre pour accéder à la plateforme footamateur.fff.fr, via un lien personnalisé. Ils auront également la possibilité de s’identifier directement sur cette plateforme, un mail sécurisé leur étant retourné sur leur messagerie officielle avec le même lien personnalisé. Ils pourront ainsi découvrir sur leur espace personnel les bons « dotation » auxquels ils ont droit, selon la ou les cible(s) qu’ils représentent.

Attention, dans un premier temps, seuls les kits « matériel sportif » pourront être sélectionnés pour les clubs bénéficiant d’un bon de 600 € et/ou 700 €. Une période de 3 semaines sera alors réservée à cette sélection, jusqu’à épuisement des stocks. Passée cette date, les clubs auront alors à sélectionner leurs kits « textile » par le téléchargement de bons « dotation » qu’ils devront par ailleurs présenter auprès du distributeur sélectionné.

Pour rappel, les clubs ciblés par cette opération sont les suivants :

  • Clubs comptabilisant moins de 100 licenciés ou clubs spécifiques futsal (10 licenciés minimum) : bon d’une valeur de 500 € (kit « textile » uniquement)
  • Clubs comptabilisant au moins 10 garçons licenciés de U6 à U13 : bon d’une valeur de 600 € (kit « matériel sportif » ou kit « textile »)
  • Clubs comptabilisant au moins 10 filles licenciées de U6 à U13 : bon d’une valeur de 700 € (kit « matériel sportif » ou kit « textile »)

Au total, ce sont près de 13.400 clubs qui sont concernés par l’opération, soit au total plus de 16.900 bons « dotation » offerts (présentation détaillée de l’opération).

Pour tous renseignements complémentaires, nous vous invitons à solliciter les services de la Fédération uniquement par mail à l’adresse suivante : operationclubs2etoiles@fff.fr.

Article publié le lundi 11 février 2019 à 9:27

Par Olivier TEISSERE

Réforme des U11/U11F, on vous explique tout…

Le samedi 9 mars à l’occasion du lancement de la phase printemps, l’organisation de la pratique du football des U11 et des U11F basculera dans sa nouvelle formule, celle des plateaux. Directive nationale, cette réforme proposera désormais aux équipes U11/U11F non plus une mais deux rencontres de 25 minutes chacune par journée. Afin d’accompagner au mieux les clubs dans la mise en place de cette nouvelle structuration de la pratique des U11/U11F et face à leurs interrogations légitimes, la commission sportive jeunes et féminines du District s’est prêtée au jeu des questions – réponses (photo R. Jaeglé).

Comment s’articulera désormais la pratique des U11 et des U11F lors de la phase printemps ?
Jouant encore jusqu’à la fin de la phase automne des rencontres de 2×25’ sous la forme d’un match simple chaque samedi face à un adversaire unique, les équipes U11 et U11F participeront à compter du 9 mars à des plateaux où elles rencontreront à chaque journée deux adversaires différents sur des matchs de 1×25’ chacun. La nouvelle formule des plateaux U11 s’articulera autour de 8 journées contre 10 auparavant, les dates du 27 avril et du 1er juin étant désormais dédiées à des journées de rattrapage. Cette nouvelle organisation de la pratique des U11 et U11F est une directive nationale émanant de la Fédération afin d’exclure la notion de classement dans ces catégories, permettant ainsi aux enfants de dédramatiser la défaite et de s’épanouir ainsi pleinement dans leur pratique. Plus ludique et plus festive, cette nouvelle organisation permettra aussi aux équipes de rencontrer davantage de formations adverses, favorisant ainsi l’échange et la rencontre entre les clubs.

Concrètement, qu’est ce qui va changer pour le club accueillant ?
Un plateau sera synonyme d’accueil de 3 ou 4 équipes en fonction des installations sportives de chaque club. Pour les plateaux à 4 équipes, la durée du plateau sera équivalente à la durée d’une rencontre, chaque équipe jouant désormais une mi-temps de 25’ face à deux adversaires différents là où elle jouait deux mi-temps contre un seul adversaire par le passé. La nouveauté réside dans l’exploitation de deux terrains de foot à 8 simultanément. Concernant l’organisation des plateaux à 3 équipes, un seul terrain de foot réduit sera utilisé, les trois équipes se rencontrant à tour de rôle. Dans ce cas de figure, l’utilisation du terrain sera allongée de 25’ par rapport à ce qui se faisait avant. Afin de ne pas trop impacter le déroulement des autres rencontres de jeunes dans l’après-midi, les horaires des plateaux U11 ont été avancés d’un quart d’heure. Les premières rencontres des plateaux débuteront donc à 13h30 contre 13h45 par le passé. L’autre problématique résidera dans la mise à disposition des vestiaires. Nous sommes conscients de ce problème mais, à l’image de ce qui se fait chez les U7/U7F et U9/U9F, nous encourageons les clubs à partager les vestiaires et à mettre en place un système de rotation à l’arrivée des équipes.

Combien de plateaux une équipe pourra-t-elle accueillir sur la phase printemps ?
Une équipe recevra au minimum deux fois un plateau et au maximum trois sur la phase printemps là où elle recevait par le passé à cinq reprises, ce qui permettra aux clubs de dégager des créneaux supplémentaires pour la tenue de rencontres dans d’autres catégories.

Comment ont été constitués les groupes ?
Nous avons répondu à une logique de proximité géographique pour limiter au maximum les déplacements des équipes. Même si certaines équipes d’un même groupe sont éloignées géographiquement, nous avons fait en sorte qu’elles se rencontrent sur un plateau central à égale distance de leur domiciliation respective. Les groupes ont également été faits sur des critères sportifs en respectant les demandes des clubs et l’évolution de leurs équipes lors de la phase automne. Les trois niveaux de pratique ont été conservés mais seront désormais soumis à une nouvelle appellation. L’ex-promotion devenant District 1, l’ex-niveau A le District 2 et l’ex-niveau B le District 3. En fonction des capacités d’accueil des clubs, des groupes de 8 (2 plateaux de 4 équipes par journée), de 9 (3 plateaux de 3 équipes par journée) de 10 (2 plateaux de 3 équipes et 1 plateau de 4 équipes par journée) ou de 12 équipes (3 plateaux de 4 équipes par journée) ont été constitués.

Comment ont été gérées les problématiques des doublons, des alternances et des jumelages ? 
Nous avons essayé de respecter au maximum les demandes des clubs. Ceci étant, le nombre d’adversaires étant plus conséquent, il était techniquement impossible de respecter et de satisfaire toutes les doléances notamment en matière de demandes d’alternance ou de jumelage. Dans un premier temps, nous avons surtout tenu à éviter les doublons afin de permettre aux clubs d’accueillir les plateaux dans les meilleures conditions. Un pari réussi, excepté pour une petite vingtaine de clubs où cette problématique est réglée au cas par cas.

Quelles ont été les étapes de la mise en œuvre de cette nouvelle organisation ?
Un sondage a été soumis aux clubs afin de connaitre leur capacité d’accueil et d’organisation. En fonction de leurs retours et dans le désir de respecter une certaine logique de proximité, les groupes ont été constitués tout en prenant en compte le niveau de pratique. Les groupes désormais constitués, les calendriers provisoires seront envoyés aux clubs au courant de la semaine 6. Ils auront ensuite jusqu’au 16 février pour nous remonter les modifications de dates et d’horaires souhaités. Les calendriers définitifs seront ensuite envoyés aux clubs avant le lancement de la phase printemps, programmé le samedi 9 mars.

Quelles sont les possibilités de modifications des calendriers proposées aux clubs ? 
Les modifications des calendriers sont soumises au respect des dispositions de l’article 13 des règlements de District. Les clubs auront la possibilité de modifier l’horaire de leur plateau du samedi à domicile entre 13h30 et 18h ou de le refixer au mercredi précédent ou suivant entre 13h45 et 17h sans accord des clubs visiteurs dans le Bas-Rhin et avec l’accord des clubs visiteurs dans le Haut-Rhin (pour des questions de rythme scolaire). Autre alternative possible, un plateau pourra également être organisé le samedi matin entre 10h et 11h30 sans l’accord des clubs visiteurs dans le Haut-Rhin et avec l’accord des clubs visiteurs dans le Bas-Rhin (pour des questions de rythme scolaire).

Pourquoi être passé de 10 à 8 journées de pratique sur la phase printemps ?
Le calendrier a été construit de sorte qu’il n’y ait plus 10 mais 8 journées sur la phase printemps afin de dégager deux dates de repli pour organiser des journées de rattrapage au besoin. En cas d’incapacité à organiser un plateau et avec accord de la commission, les clubs auront la possibilité de refixer leur plateau sur l’une ou l’autre journée de rattrapage, à savoir le 27 avril et/ou le 1er juin. Les demandes seront étudiées au cas par cas par la commission sportive des jeunes et féminines de District.   

Un accompagnement des clubs dans la mise en place de cette réforme est-il prévu ?
Oui, un suivi des premiers plateaux sera fait par les bénévoles de la commission et nous serons à l’écoute des problématiques et des besoins des clubs. Nous prévoyons aussi de réaliser une communication spécifique vers les clubs qui accueilleront les premiers plateaux de la phase printemps. Nous sommes conscients que la mise en place ne sera pas des plus simples. Nous sommes dans une phase transitoire. Comme dans toute période de changement, il risque d’y avoir quelques accrocs. Nous invitons donc les clubs à nous remonter leurs suggestions et leurs remarques par mail à footanimation@lafa.fff.fr tout au long de la phase printemps afin de répondre dans les plus brefs délais à certaines problématiques organisationnelles qui pourraient survenir. Nous souhaitons profiter de cette phase printemps pour peaufiner et préparer de la meilleure des manières la saison suivante.

Article publié le mardi 5 février à 16:13

Savas Dapar : « promouvoir notre activité »

Créée il y a trois ans, l’équipe constituée de footballeurs malvoyants (B2-B3) de la section cécifoot du Sporting Schiltigheim participera ce samedi 9 et dimanche 10 février à la première phase de championnat de France de son histoire, organisée au centre Urban Soccer de Strasbourg. Rencontre avec Savas Dapar (photo lafa.fff.fr), joueur charismatique de cette équipe pas tout à fait comme les autres…

Ils s’appellent Abdel, Yacine, Anthony, Hamidoune, Manu, Savas, Yann, Simon. Tous les samedis, en début d’après-midi, ils se retrouvent au centre indoor Urban Soccer de Strasbourg pour pratiquer leur activité favorite, le football. Une pratique hebdomadaire, réalisée sous la houlette de Yann Marcel, leur entraîneur. A première vue, rien ne laisse présager que cette équipe où bonne humeur et plaisir d’être ensemble animent chaque séance n’est en réalité pas tout à fait comme les autres. A l’exception de leur entraîneur-gardien, l’ensemble des joueurs de cette formation sont atteints de troubles de la vue. Tous malvoyants, ces amoureux du ballon rond sont en réalité les fers de lance de la discipline en Alsace, au sein de la section cécifoot du Sporting Schiltigheim, depuis près de trois ans.

Créée en octobre 2015, la section cécifoot du Sporting concilie deux formes de pratique du football pour personnes atteintes de déficience visuelle, une exclusivement réservée aux non-voyants (la catégorie B1) et l’autre réservée aux malvoyants (la catégorie B2-B3). Atteint du syndrome de Bardet-Biedl, maladie génétique caractérisée par une perte progressive de la vue, Savas Dapar est l’un des historiques de la formation B2-B3. Footballeur au FC Sélestat dans sa plus tendre enfance et grand passionné de football au sens large, le jeune homme de 29 ans n’a pas hésité une seconde à rejoindre cette formation à sa genèse, en 2016.

« J’ai découvert l’existence de cette équipe par l’intermédiaire d’un ami avec qui j’allais au Torball. Cela s’est fait un peu par hasard mais comme j’ai toujours fait du foot et que c’est ma grande passion, je n’ai pas hésité. Cette équipe m’a permis de continuer à pratiquer malgré la baisse progressive de ma vue, » confie-t-il. Véritable bouffée d’oxygène, la séance hebdomadaire du samedi, Savas ne la raterait pour rien au monde. « Ça fait trois ans qu’on est ensemble, l’ambiance est excellente et tout est fait pour qu’on se sente à l’aise. Nous sommes une véritable famille, » explique cet amoureux inconditionnel de l’OM.

Côté terrain, son équipe se structure au fil du temps. Emmenée au départ par Simon Pfistter puis reprise par Yann Marcel (après le départ de Simon en Belgique pour poursuivre sa scolarité), la formation B2-B3 a fait ses grands débuts en compétition lors de la coupe de France de cécifoot organisée sur les installations du SC Schiltigheim en 2017. Près de deux ans plus tard et après une seconde participation à la coupe de France la saison passée à Nantes, elle participera à partir de ce samedi 9 février au premier championnat de France de son histoire, compétition pilotée sur deux week-ends (9 et 10 février et 9 et 10 mars) par la section cécifoot du Sporting Schiltigheim.

Loin du niveau affiché par la quasi-intouchable équipe francilienne de l’AC Boulogne-Billancourt, la formation de Savas Dapar voit en cette compétition un autre objectif. « Bien sûr que nous nous sommes bien préparés physiquement et que nous allons tout donner pour remporter au moins un match, mais ce championnat doit aussi et surtout nous permettre de promouvoir notre activité, de montrer ce que nous faisons, » indique le défenseur schilikois. Avis aux amateurs ou aux simples curieux avides de découvrir cette discipline exceptionnelle, le Sporting Schiltigheim fera son entrée en lice dans l’épreuve ce samedi à 11h face au Standard de Liège (Télécharger le programme complet de la 1ère phase du championnat de France cécifoot B2-B3).

 

Article publié le mercredi 6 février 2019 à 11:34

 

Jeunes et Féminines : les calendriers provisoires « printemps »

Conformément aux dispositions de l’article 13 de ses règlements, la Commission Sportive Jeunes et Féminines du District d’Alsace de Football vous communique ce mercredi 06 février 2019, les calendriers provisoires Jeunes et Féminines de la phase « Printemps » (photo Noëlle Hausser).

Il est donné à chaque club la possibilité de modifier l’horaire des rencontres programmées à domicile, sans accord de l’adversaire, en respectant bien entendu les créneaux autorisés.

Attention ces calendriers sont provisoires.

Les calendriers sont à renvoyer par mail, après y avoir apposé les modifications en rouge pour le vendredi 15 février 2019, délai de rigueur, à l’adresse mail suivante :

Au-delà de cette date, en cas de non-retour, le District d’Alsace de Football considérera que le club ne souhaite apporter aucun changement aux horaires indiqués au calendrier.

Les plateaux provisoires U11 et U11F :


Informations complémentaires:

Article publié le lundi 11 février 2019 à 16:22

L’arbitrage dans le sang

Chez les Mossan, l’arbitrage est une histoire de famille. Arbitre depuis plus de 16 ans sur les pelouses alsaciennes, Jean-François Mossan a transmis sa passion de l’arbitrage à ses enfants, Jason, âgé de 18 ans, et Elena, 13 ans seulement (photo Philippe Bergdolt). Une passion commune partagée par toute une famille, ou presque… Rencontres.

Jean-François Mossan pose ses valises en 1999 dans l’agglomération mulhousienne en compagnie de sa femme, Sandrine, pour se consacrer à son nouvel emploi, responsable opérateur au sein de l’usine Peugeot. Originaire de la région grenobloise, l’enfant d’Echirolles est un passionné de football (et de rugby !) depuis sa plus tendre enfance. Une passion à laquelle il va rapidement décider de consacrer une partie de sa nouvelle vie alsacienne.

Par l’intermédiaire de son boulot, et en particulier d’un certain Lionel Grunenwald, collège de travail et arbitre pour le club d’Illfurth, Jean-François retrouve les terrains de football dans une sphère jusqu’alors méconnue, l’arbitrage. « Pour être arbitre, il faut savoir faire preuve de sang-froid et d’une certaine forme d’autorité. L’arbitrage était donc quelque chose qui pouvait me convenir, » explique le jeune quarantenaire. Dans leur nouveau cocon alsacien, Jean-François et Sandrine vont donner naissance à trois enfants, Jason l’aîné, Elena la cadette et Selina la petite dernière.

Le football par héritage
Par héritage footballistique, la fratrie Mossan va naturellement commencer à taper le ballon au FC Brunstatt, club dans lequel Jason fait ses premiers pas chez les débutants en 2007. Si Selina, peu branchée foot, va raccrocher ses crampons après une seule année de pratique en 2016/2017, les deux ainés s’épanouissent pleinement du côté du FC Brunstatt. Après avoir fait toutes ses classes au sein de l’école de foot du FCB (des U9 aux U14) Jason va être le premier à rejoindre le monde de l’arbitrage, en 2014, sur les traces de son père. Officiant au centre à ses débuts, le jeune arbitre de District va finalement se reconvertir en tant qu’arbitre assistant au FC Brunstatt, là où sa mère Sandrine, est également dirigeante.

Sur les traces du père
« Etre arbitre central implique d’être autoritaire, et de savoir se faire respecter. Je suis quelqu’un d’assez réservé. Être assistant, c’est accompagner le central dans ses prises de décision et savoir faire le vide autour de soi. Je pense avoir davantage les qualités pour gérer cette pression, » indique un jeune homme de 18 ans ne cachant pas son admiration pour son père. « Je n’ai pas vraiment d’exemple, si ce n’est mon père. C’est grâce à lui que j’ai pu découvrir cette passion pour l’arbitrage. » Si pour lui, son père est un exemple, il ne pense pas en être un pour sa petite sœur Elena.

« Je ne pense pas être un modèle pour ma sœur, nous avons des traits de caractères différents. Elle est plus extravertie, elle a de l’autorité. C’est naturel chez elle. » Pour la petite Elena, diplômée des cours d’arbitrage pour débutants en octobre dernier, le sifflet est une réelle vocation. « Je suis mon père depuis toute petite sur tous les terrains. J’ai commencé comme footballeuse à l’âge de 7 ans au FC Brunstatt comme mon frère, mais j’ai décidé d’être arbitre pour le club de mon père le FC Illfurth, » souligne la jeune fille. Accompagnée quotidiennement dans sa passion par celui qu’elle considère comme son « parrain d’arbitrage », – le collègue de son père Lionel Grunenwald – la cadette Mossan a de l’ambition.

« J’aimerais intégrer la section sportive d’arbitrage du Jean Monnet et pourquoi pas viser plus haut encore. » Une fierté indescriptible pour Jean-François, un père de famille accompli. « Je suis vraiment très fier de mes trois enfants, chacun a trouvé sa voie et son projet. » Considéré comme un exemple, la plus belle récompense pour un père de famille, Jean-François nourrit encore un rêve, sorte de secret de polichinelle, officier un jour sur une rencontre avec, comme arbitres assistants, Jason et Elena.

Ryan Curpen

Consultez l’officiel PV

Le comité directeur du District d’Alsace de Football et ses commissions vous communiquent leurs derniers procès-verbaux ainsi que les carnets de famille du District d’Alsace. L’Officiel – PV est en ligne. Pour le consulter, rendez-vous en rubrique « Documents », sous-rubrique « Procès-Verbaux« .

Les procès-verbaux du District d’Alsace de Football : 

Consultez les carnets de famille du District d’Alsace de Football : 

Article actualisé le lundi 21 août 2024 à 11:14

Journée Nationale : appel à candidatures !

Dans le cadre de la promotion du football envers les plus jeunes, la Fédération Française de Football organisera pour la sixième année consécutive la « Journée Nationale », à destination des U7-U7F, U9-U9F et U11F à 5, le samedi 1er juin 2019 (ici la saison passée à Bischoffsheim – photo Noëlle Hausser). A cette occasion, un appel à candidatures est adressé à l’attention des clubs désireux d’organiser et d’accueillir cette journée festive.  

Les clubs souhaitant organiser un ou plusieurs plateaux de cette « Journée Nationale » sont invités à retourner la feuille d’organisation par mail à Laure Clavé (lclave@lafa.fff.fr), CTD-DAP, avant le vendredi 22 mars 2019. 

Article publié le vendredi 1er février 2019 à 18:15 

1919-1929, la naissance du football français en Alsace

A la fin de la première guerre mondiale, le football devient un outil symbolique de rattachement de l’Alsace à la France. Bien qu’en proie à de nombreuses difficultés, il s’organise rapidement et progressivement sous l’égide de la Ligue d’Alsace de Football Association, instance née en 1919 dans un contexte de francisation de l’Alsace. Focus sur la période 1919-1929, décennie fondatrice du football moderne alsacien (ici le SC Sélestat, premier champion d’Alsace saison 1919/1920 – photo DR). 

Dès fin novembre 1918, quelques jours seulement après la signature de l’armistice, le football alsacien amorce sa métamorphose. Afin de s’intégrer à la France, de nombreux clubs choisissent de « franciser » leur nom, à l’image du « Sport Verein Strasbourg » qui devient l’Association Sportive de Strasbourg dès le 29 novembre 1918. Alors que certains prennent le partie de franciser leur nom, d’autres optent même pour un changement de nom, à l’instar du FC Neudorf, devenu Racing Club de Strasbourg en mai 1919. Parallèlement, bien que décimé par les pertes humaines, le manque d’infrastructures, de moyens financiers et la vétusté du réseau ferroviaire, la vie footballistique reprend petit à petit dès la fin de l’année 1918, où les premières rencontres post-guerre sont organisées. 

Les prémices de la LAFA
Le 22 décembre 1918 à Strasbourg, l’ASS rencontre le 49e bataillon de chasseurs à pied et le FC Neudorf, se frotte au régiment du 4e Zouaves, partie de football appelée « première rencontre de la Liberté ». Dans la foulée, trois compétitions sont instaurées en Alsace afin de préparer la saison à venir : la coupe des régions libérées, la coupe Deubel et la coupe de Mulhouse. Dans leur sillage, une organisation va, dès janvier 1919, sortir de terre. Nous sommes le 26 Janvier 1919, suite à un match opposant le FC Mulhouse et l’AS Strasbourg, Georges Levy, président de l’époque de SC Sélestat et cinq autres pionniers formèrent le premier comité du football alsacien, le comité Régional des Sports Athlétiques, qui fait le choix de s’affilier dans un premier temps à l’instance nationale du sport français, l’USFSA. Fédération omnisport, l’USFSA est un organisme concurrent du Comité français Interfédéral, instance qui deviendra quelques mois plus tard, le 7 avril 1919, le Fédération Française de Football Association. La « FFF » créée, le Comité régional d’Alsace va être sommé de la rejoindre, ce qu’il fera le 1er novembre 1919, jour de création officielle de la Ligue d’Alsace de Football Association. Loin des formalités administratives et des enjeux politiques liés à l’organisation du football sur le plan national, le football s’évertue à reconstruire les liens brisés entre Alsaciens et Français dès le printemps 1919.

Reconstruire les liens
Le 23 mars 1919, une rencontre hautement symbolique est organisée à Paris entre une sélection d’Alsace et une de l’USFSA. Premier match dans la capitale d’une équipe alsacienne depuis plus de 50 ans, cette opposition marque le coup d’envoi d’une série de rencontres entre des clubs alsaciens désireux de se confronter à d’autres clubs français. Amorcé, le processus de réconciliation entre Alsaciens et Français va s’amplifier à l’orée de la saison 1919/1920 par la première participation de clubs alsaciens à l’ex-coupe Charles Simon, rebaptisée coupe de France.

Georges Levy, premier président de la Ligue d’Alsace de Football Association – photo DR.

Si les parcours du FC Mulhouse, du SC Sélestat et de l’AS Strasbourg s’arrêtent prématurément dans cette édition 19/20, ils permettent néanmoins une assimilation totale, au travers du football, de l’Alsace à la France. Preuve en est, ils seront 12 clubs l’année suivante à participer à la compétition nationale, multipliant par quatre le nombre d’équipes alsaciennes engagées dans la reine des épreuves en l’espace d’une saison. Année fondatrice pour la naissance du football français en Alsace, 1919 est synonyme de création du premier championnat d’Alsace Français, débuté le 5 octobre 1919 et remporté le 22 février 1920 par le SC Sélestat face au FC Mulhouse (2-1), lors de la finale opposant les champions de chaque département jouée devant plus de 4 000 spectateurs à Mulhouse. La première pierre des compétitions régionales posée, la structuration du football alsacien va contribuer à l’éclosion de nombreux clubs de football en Alsace dans les années suivantes. De 39 en 1919, ils sont 127 en 1929, multipliant au passage par 5 le nombre de licenciés, passés en dix ans d’un peu plus de 900 à près de 5000.

Des cigognes parmi les coqs
En plein essor, le football alsacien se densifie tant quantitativement que qualitativement. Conséquence directe de l’évolution exponentielle du nombre de ses pratiquants, il va connaître pendant la décennie 19/29 ses premiers joueurs appelés à évoluer sous la tunique frappée du coq. Le 29 Février 1920, Alfred Roth, défenseur de l’AS Strasbourg, est le premier alsacien à être sélectionné en équipe de France. Il participe à la victoire 2 buts à 0 des Bleus face à la Suisse, sa seule et unique sélection. Illustre symbole, le pionnier des Tricolores alsaciens va être imité par plusieurs de ses compatriotes entre 1919 et 1929. Paul Bloch (FC Mulhouse, 1 sélection en 1921), Emie Friess (AS Strasboug, 2 sélections en 1922), Grégoire Berg (Red Star Strasbourg, 1 sélection en 1922), et le premier buteur alsacien en équipe de France Ernest Gross (Red Star Strasbourg, 5 sélections entre 1924 et 1925) vont tour à tour asseoir la démarche d’intégration de l’Alsace à la France entre 1920 et 1925. Dans leurs traces, le premier alsacien à s’installer durablement en équipe de France sera Willy Lieb, joueur du FC Bischwiller qui du haut de ces 15 sélections honorées entre 1925 et 1929 et de ses deux buts marquera à jamais l’histoire du football alsacien sous pavillon bleu-blanc-rouge.

Enterrer la hache de guerre
Alors que Willy Lieb porte haut et fort les couleurs de l’Alsace sur la scène nationale, le football alsacien va jouer un autre rôle, dans le réchauffement des relations diplomatiques entre la France et l’Allemagne à partir de la 2e moitié des années 20. Interdites de 1919 à 1924, les rencontres franco-allemandes vont à nouveau être autorisées à l’orée de la saison 1924-1925. Bien que réticents de prime abord, les Alsaciens vont finalement accepter la décision de la Fédération et, symboliquement, être les premiers à tisser des relations sportives avec les Allemands. Au mois de novembre 1924, le premier match franco-allemand de l’après-guerre, joué outre-Rhin, oppose Saint-Louis au FC Loerrach. Quelques jours plus tard, 5500 spectateurs assistent à la rencontre entre l’AS Strasbourg et le FC Fribourg au stade Tivoli. Les prémices de relations qui se pacifieront à partir des années 30, période où les clubs français commenceront à recruter des footballeurs allemands, période aussi, des débuts du football professionnel en France. Un professionnalisme porté par un certain Georges Levy, le président de la LAFA ayant largement contribué à l’émergence du statut de joueur professionnel par ses projets menés en qualité de président de la commission du joueur rétribué à la Fédération Française de Football…

Article publié le mercredi 30 janvier 2019 à 12:08

Plateaux carnaval : place aux inscriptions !

Pour la 9e saison consécutive, le lancement de la phase printemps dans le football d’animation se fera autour des plateaux carnaval. Un rendez-vous festif et convivial, réservé aux équipes déguisées, qui se déroulera le 9 mars prochain aux quatre coins de l’Alsace (ici la saison dernière sur un plateau U7F à Schiltigheim). Pour y participer, les clubs sont invités à retourner la fiche d’engagement avant le 16 février prochain. 

Une grande fête, de la joie, du plaisir et de l’enthousiasme. C’est l’esprit souhaité par le District d’Alsace autour des désormais traditionnels plateaux de carnaval qui animent depuis maintenant 9 saisons la reprise du football d’animation lors de la phase printemps. 

La saison 2018/2019 ne dérogera évidemment pas à la règle, ces plateaux festifs marquant un temps fort de la saison des petites et petits footballeurs en herbe. Si pour les équipes féminines U7F, U9F et U11F à 5, l’engagement est automatique, pour celles des U7 et U9, il se fait sur la base du volontariat, les clubs ayant des équipes dans ces catégories étant invités à retourner la fiche d’engagement avant le 16 février prochain à l’adresse footanimation@lafa.fff.fr.  

Exclusivement réservé aux équipes déguisées, ces plateaux seront à nouveau l’occasion de lancer un grand concours photos, histoire de récompenser les équipes aux plus beaux costumes en fin de saison. A noter enfin que pour les clubs qui ne souhaitent pas faire participer leurs équipes U7 et/ou U9 à cette journée festive, la reprise se fera le samedi 16 mars. 

Article publié le mardi 29 janvier 2019 à 18:10

Module Animatrice Fédérale : samedi 02 février !

Ouvert à un public exclusivement féminin, le module « Animatrice Fédérale de Football » sera déployé simultanément à Kurtzenhouse et à Ribeauvillé, le samedi 02 février prochain (8h45 – 16h30). Cette formation s’adresse à toutes les femmes souhaitant faire leur premiers pas dans l’encadrement d’équipes de jeunes (ici la saison passée lors du module organisé à Mutzig). A vos inscriptions !

Depuis 2011, la Fédération Française de Football a décidé de donner un élan décisif à la mixité dans le football en favorisant l’augmentation de la proportion des femmes dans toutes les familles footballistiques. Pratiquantes, arbitres, dirigeantes de clubs, éducatrices, la part des femmes dans le football est en constante augmentation. Un constat appréciable, rendu possible par un vaste plan de développement de féminisation du football à tous les niveaux.

Le module « Animatrice Fédérale de Football » est ainsi apparu la saison dernière dans le paysage footballistique alsacien. Exclusivement ouverte aux femmes (licenciées ou non à condition d’avoir 16 ans révolus), cette formation prépare notamment à l’encadrement d’équipes de jeunes, à la découverte de l’environnement et le fonctionnement d’un club, ou encore à l’organisation de la pratique des tout-petits.

Une journée de formation autour de la pratique de football, répartie sur 6 heures, alliant apports théoriques (en salle) et pratiques (séance terrain dans un gymnase). Toutefois, si vous n’êtes pas en mesure de pratiquer, cela ne pose aucun problème, vous pouvez assister sans prendre part aux différents ateliers. 

Rendez-vous alors samedi 02 février à Kurtzenhouse et à Ribeauvillé pour cette journée, qui vous donnera toutes les bases afin d’être capable d’appréhender l’environnement footballistique, les publics, et l’encadrement autour de la pratique des jeunes dès la reprise.


Information et inscription : 

  1. S’inscrire en ligne, consultez la notice explicative inscription formation en ligne
  2. Remplir le bulletin de participation ci-dessous (selon le site de formation)
  3. Remplir le bon de formation ci-dessous (selon le site de formation pour assurer la prise en charge par la FFF des 25 euros de frais de formation)
  4. Les documents sont à renvoyer à mtschroeter@lgef.fff.fr

Bulletin de participation :

Bon de formation d’une valeur de 25€ (= coût de la formation) : 

Il reste à votre charge le repas du midi indiqué sur les fiches d’inscription si vous souhaitez en bénéficier (aucune obligation). Joindre le règlement par chèque à l’ordre de Ligue Grand Est de Football.

Article publié le mardi 15 janvier 2019 à 17:26

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