Saint Georges, la renaissance ?
Publié le 17/08/2017
La coupe de France a démarré le week-end dernier et a déjà accouché de premiers exploits. Parmi eux, celui de Carspach (D3, en bleu, photo lafa.fff.fr) tombeur de Mertzen (PH). Un club à la recherche de sa gloire d’antan, et qui n’entend pas abdiquer facilement face au CS Bourtzwiller lors du second tour pour un match des extrêmes à ce niveau de compétition. Récit.
En éliminant l’AS Mertzen (3-2, a.p.), la Saint Georges Carspach s’est rappelé au bon souvenir de la Promotion d’Honneur que le club sundgauvien fréquentait en 2002/2003, avant de redescendre en Division 1. Comme un clin d’œil du destin, Dino Olei, coach actuel de la SGC, faisait partie de l’équipe qui avait remonté les Rouges et Blancs à ce niveau la saison précédente. « Je venais de la Suisse, raconte l’ancien libéro. Un ami m’a parlé de Carspach et m’a demandé de venir jouer. Par amitié je suis venu avec 3 joueurs du Territoire de Belfort, on a fait la montée et je suis parti à Hirtzbach ».
Le club stagnant en D3, le Doubiste se verrait bien emmener ses troupes voir un peu plus haut. « Il y a beaucoup de gens qui travaillent au club dont le président Sébastien Douhet ou Alain Tanecoly. On va essayer de faire monter l’équipe 1, j’aimerai aussi faire monter la 2 si c’est possible, et reconstruire une équipe féminine ». Et la coupe de France dans tout ça ? « C’est un cadeau pour les joueurs, la petite cerise. Là, on se dit qu’on va se confronter à des équipes supérieures, montrer aussi ce qu’on vaut. Parce qu’il y a des joueurs qui ont joué au-dessus de la D3 dans mon équipe ».
Les Carspachois ont déjà démontré de belles choses en menant 2-0 face à leurs voisins promotionnaires. Et si les Mertzenois ont renversé la vapeur, la magie de la Vieille Dame a opéré. « En face ça poussait, sourit Dino Olei. On a deux occasions dans la prolongation, puis un corner. Un défenseur de Mertzen le repousse et le ballon arrive aux 20 mètres. Là, le petit Florian Duckuet, dos au but, se retourne et met une frappe qu’il peut refaire 100 fois dans sa vie sans jamais marquer ! En pleine lucarne ».
Dimanche (17h), la Saint Georges Carspach ne serait pas contre un petit coup de main venu de la providence face au CS Bourtzwiller. Mais si ses troupes ne bénéficieront plus de l’effet de surprise, l’entraîneur ne s’avoue pas vaincu. « Si c’est pour venir sur le terrain et se dire qu’on va perdre, je ne joue même pas. Il y a des surprises toutes les années, pourquoi pas nous ? ». Les histoires de petit poucet ne font que commencer !
Article publié le 17 août 2017 à 8:26